Renouvellement licences : dernier délai ce mardi Menace sur les VIP

C’est ce mardi que va prendre fin la confection des licences de lutteurs au niveau du CNG. Avec l’intransigeance du CNG de n’accepter aucune prorogation, les lutteurs sont avertis.

Le CNG a prévu de mettre un terme à la confection des licences à la date du 31 janvier 2017. D’ailleurs, le chargé de communication de la structure dirigeante de la lutte, Thierno Kâ, a sorti un communiqué pour rappeler aux Comités régionaux de gestion de la lutte (CRG), écuries et écoles de lutte qu’au-delà de cette date, aucune licence ne sera établie. Le CNG, par le biais de son 1er vice-président chargé de la lutte avec frappe, jure que «les lutteurs qui n’auront pas sollicité et obtenu leur licence pour la saison sportive 2016 / 2017 ne pourront participer à aucune compétition.»

Dans la foulée, le même document officiel du CNG fait savoir «qu’aucune dérogation ne sera accordée», invitant du coup les lutteurs «à se rapprocher de la direction administrative (du CNG) le mardi 31 janvier 2017 au plus tard». Le constat est que beaucoup de lutteurs, notamment des ténors, ne se sont pas encore présentés au CNG pour renouveler leur licence. Tout le monde sait que les Sénégalais aiment attendre la dernière minute. Ce qui fait dire que la direction administrative du CNG peut être bondée de monde ce mardi, date-butoir de confection des licences. Mais, certains lutteurs font dans la légèreté. Sous ce rapport, l’on ne sera pas surpris de voir d’autres ne pas renouveler leur licence à la date indiquée.

Ce qui est sûr et certain, c’est lorsqu’ils auront un combat qu’ils vont vouloir se bousculer pour tenter de convaincre le CNG de leur confectionner une licence. Et si le CNG refuse ? C’est en ce moment-là que ces mêmes lutteurs se mordront les doigts et peut-être se mettront à critiquer. Pourtant, le CNG a eu l’amabilité de rappeler le dernier délai avec un communiqué. On espère vraiment que les lutteurs ne prêteront pas le flanc. En tout cas, aux lutteurs retardataires d’assumer les conséquences. Car le CNG cède rarement aux pressions.

Source : Sunu Lamb