Premier League : les clubs pourraient rembourser une somme de 400 M€ …..

Depuis plusieurs jours, les acteurs du football anglais peinent à se mettre d’accord sur les modalités du projet Restart. Et aujourd’hui, les diffuseurs du championnat anglais compliquent un peu plus le problème.

Face à la crise du coronavirus, la France a décidé d’arrêter définitivement la saison 2019/2020 de football. Un choix sanitaire salué par l’ensemble des observateurs. Mais pour certains, cette décision n’a pas été judicieuse, notamment vis-à-vis des concurrents anglais, espagnols et italiens dont les championnats pourraient reprendre en juin. Enfin, en théorie. Parce que dans la pratique, un pays comme l’Angleterre est encore loin d’avoir validé le scénario du retour à la compétition. Certains joueurs et médecins estiment que le timing est encore trop risqué, d’autant que l’Angleterre est désormais le pays européen le plus durement touché par cette pandémie.

De plus, le projet Restart ne convainc toujours pas. Hier, nous vous avons relayé les dernières informations en provenance d’outre-Manche. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la cacophonie entre tous ces acteurs persiste et n’est pas près de s’arrêter, surtout si l’on en croit le Telegraph.

Un gros coup de pression
Le média local affirme en effet que les diffuseurs de la Premier League (Skysports, BT Sport plus d’autres chaînes internationales) se sont réunis récemment. Une réunion d’urgence qui pourrait avoir de graves conséquences pour les équipes de Premier League. En clair, si les 92 matches restant à jouer devaient se disputer à huis clos, les diffuseurs pourraient demander aux écuries de leur payer 400 M€. La raison ? L’argument avancé est que les rencontres ne sont pas diffusées selon les contrats établis et que le « produit » vendu serait donc différent.

Autant dire que l’annonce faite hier par le gouvernement sur un retour très tardif du public dans les stades risque d’avoir une résonance plus importante si jamais les 20 formations du championnat doivent passer à la caisse. Cependant, des voix s’élèvent pour affirmer que ce coup de pression pourrait être une tactique choisie par les diffuseurs pour être en position de force dans la prochaine négociation des droits TV (durée rallongée, plus d’accès).