Ligue des champions : Rennes avec Gomis tenu en échec par Krasnodar

Pleins d’allant, les Rennais n’ont pourtant pas pu se défaire du FC Krasnodar (1-1) pour leur première en C1.

Pour sa première rencontre de Ligue des champions, Rennes a disputé un match intense sans réussir à vaincre son adversaire supposé le plus faible du groupe. Pourtant, l’équipe bretonne a pris de suite la mesure de l’évènement, sans concéder quoi que ce soit à l’appréhension en ce soir de découverte du grand-monde. Une première percée de Camavinga, conclue par un centre et une tête cadrée de Bourigeaud, a donné le ton de la domination bretonne (4e).

Au bout d’un quart d’heure de jeu, le Stade Rennais affichait 70% de possession du ballon, assez souvent présent dans les pieds de son très jeune milieu de terrain et néo-international. En plus de son activité, Camavinga a adressé les deux seules frappes cadrées de son équipe en première période (25e, 33e), mais s’est chaque fois heurté à Safonov.

Ces deux tirs ont figuré un maigre butin par rapport à la domination et aux intentions des Rennais. En revanche, la formation russe, dominée, s’est néanmoins procurée la plus belle occasion de la première période, lorsque Da Silva a dégagé devant sa ligne de but le ballon repris par Berg, en déséquilibre (32e). Elle a aussi failli marquer par son défenseur central Kaio quand celui-ci, démarqué sur coup-franc, a reprise de la tête sans pouvoir cadrer (45e). A la reprise, la domination rennaise s’est perpétuée et s’est vite traduite par l’ouverture du score de Guirassy, sur penalty (1-0, 55e), suite à une faute de Sorokin sur Terrier. Mais ce but n’a offert qu’une éphémère avance aux hommes de Julien Stéphan, très vite rejoints par leur adversaire, suite à une magnifique frappe du gauche de Ramirez (1-1, 59e).

Dans la foulée, le match s’est débridé, proposant pas mal d’allers-retours d’un but à l’autre. Si un tir cadré de Doku (68e) a fait frémir un Roazhon Park bruyant et si Tait a obligé Safonov à s’employer (71e), Gomis a dû sortir un ballon de… Aguerd (75e). Moins porté par Camavinga après la pause et confronté à l’usure du vaillant Guirasssy en pointe, Rennes n’a pas pu faire mieux que ce nul, malgré un fantastique rush final et trois grosses occasions pour Tait (87e), Hunou (89e) et Guirassy (90e +6).

Le joueur : L’allant de Terrier

Si Camavinga a étincelé en première période, sur la durée, le joueur rennais le plus en vue a été Martin Terrier. Droitier positionné sur l’aile gauche, il a souvent repiqué dans l’axe, notamment pour offrir une magnifique occasion de but à Tait (71e). Même s’il a touché un nombre restreint de ballons, l’ancien Lyonnais a très souvent joué juste, a dominé dans les duels et a offert cinq dernières passes avant un tir. Et il a, surtout provoqué la faute de Sorokin, à l’origine du pénalty (55e).

lequipe