Ligue des Champions : l’équipe type de la 1ère journée

La Ligue des Champions a fait son grand retour avec le début de la phase de poules.

– Matvey Safonov (Krasnodar) : c’est ce qu’on appelle une entrée fracassante dans la plus prestigieuse des compétitions. Le jeune gardien russe de Krasnodar a réalisé une performance énorme face au Stade Rennais, avec 6 parades au compteur à la fin de la rencontre. Il a même été tout proche d’arrêter le penalty tiré par Guirassy. Si Krasnodar est reparti avec un point du Roazhon Park, il peut clairement remercier son dernier rempart.

– Dodo (Shakhtar Donetsk) : le côté droit du Shakhtar aura fait beaucoup de mal au Real Madrid. Dodo a totalement endormi Rodrygo, invisible et remplacé par Benzema dès la mi-temps. Il a eu plus de difficultés face à Vinicius mais il s’est montré très percutant offensivement. Une belle découverte.

– Fabinho (Liverpool) : le Brésilien est devenu le couteau suisse de Jürgen Klopp. La longue indisponibilité de van Dijk pousse l’entraîneur allemand à aligner l’ancien Monégasque en défense centrale. Et contre l’Ajax Amsterdam, il a été le meilleur sur le terrain, avec à la clé un sauvetage splendide sur sa ligne. Encensé par la presse britannique ce jeudi, Fabinho est bien parti pour une pige de plusieurs semaines, voire mois, à ce poste.

– Axel Tuanzebe (Manchester United) : c’était la surprise du chef concoctée par Ole Gunnar Solskjaer, avec son 3-5-2, au Parc des Princes. Le jeune défenseur (22 ans), pourtant peu utilisé par Manchester United, a été aligné dans la défense à 3 et il avait fort à faire avec Mbappé souvent sa zone. L’international espoir anglais a globalement très bien contenu le Français, loin d’avoir son rayonnement habituel. Plusieurs sauvetages dans la surface et un match globalement réussi.

– Angelino (RB Leipzig) : un doublé en moins de 5 minutes pour un latéral gauche, c’est rare. Angelino profite certes d’un positionnement plus haut dans le 3-4-3 de Nagelsmann, mais il ne doit ses deux buts qu’à lui-même. Le premier en particulier fut merveilleux, avec un superbe contrôle et une frappe enchaînée. Il n’est pas passé loin d’un triplé en première période. Bref, une partition parfaite face à Istanbul Basaksehir.

– Tolisso (Bayern Munich) : titularisé dans le onze de départ de Flick un cran plus haut que d’habitude, Tolisso a rayonné. Lui qui avait été expulsé lors du dernier match du Bayern en Bundesliga a remis les pendules à l’heure. Du tempérament, du jeu direct, il a contribué à l’excellente performance du Bayern face à l’Atlético de Madrid. Et puis il a ajouté un but fabuleux, d’une frappe lointaine pleine puissance, et pleine lucarne.

– Marcos Antonio (Shakhtar Donetsk) : la plaque tournante du milieu ukrainien. Le petit Brésilien de 20 ans s’est régalé à jouer dans le dos de la défense madrilène et n’a cessé de lancer Marlos, Dentinho ou Tete dans la profondeur. Il a aussi rivalisé dans les duels avec le rugueux milieu madrilène.

– Papu Gomez (Atalanta) : le capitaine de l’Atalanta a confirmé son excellent début de saison (déjà 4 buts en Serie A) en donnant de nouveau le tempo de son équipe face à Midtjylland. Bien accompagné avec Zapata et Muriel, efficaces, Papu s’est de nouveau baladé et a ajouté un nouveau but à sa collection 2020, avec une frappe puissante sous la barre transversale.

– Tete (Shakhtar Donetsk) : il a fait vivre un enfer à Marcelo. Le latéral brésilien a été dépassé dans les grandes largeurs par son jeune compatriote, âgé de 20 ans. Outre son but, le premier du match, qui a récompensé l’excellente première période du Shakhtar, il n’a cessé de proposer des appels dans le dos de la défense madrilène et aurait pu marquer un ou deux buts supplémentaires avec plus de réussite. Il est aussi à l’origine du deuxième but, avec sa frappe repoussée, et talonne parfaitement pour Solomon sur le troisième.

– Romelu Lukaku (Inter Milan) : l’Inter lui doit une fière chandelle. Et la presse italienne ne s’y trompe pas en le qualifiant de sauver après son doublé de mercredi soir face au Borussia Mönchengladbach. Ce ne seront pas les plus beaux de sa carrière, mais cela démontre une nouvelle fois que le Belge a l’instinct du buteur. Son but en toute fin de rencontre offre le point du nul à l’Inter.

– Kingsley Coman (Bayern Munich) : son entraîneur l’attendait au tournant sur cette rencontre, comme il l’a confié après le match. Et Coman n’a pas déçu. Il a été de tous les coups. Il a ouvert la marque après un excellent service de Kimmich, a débordé régulièrement ses adversaires et a parachevé son oeuvre par un but en solitaire où il a torturé Felipe. Un grand match.

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