Le PSG bat l’OM et remporte son dixième Trophée des champions

Le PSG s’est imposé contre l’OM (2-1), avec un but de Mauro Icardi en première période et un penalty transformé par Neymar en fin de match. Dimitri Payet a réduit le score dans les dernières minutes.

Mauricio Pochettino se souviendra qu’il a décroché son premier titre comme entraîneur, à Lens, en plein hiver, avec un Trophée des champions face à l’OM (2-1). Deux semaines après l’entrée en fonction de l’Argentin (48 ans) au PSG, ses nouveaux joueurs lui ont offert une première ligne à son palmarès de coach. L’ex-technicien de Tottenham est venu à Paris pour gagner. Le ton est donc donné. Mais ses dirigeants l’attendent ailleurs, dans un rebond en L1 déjà avant de partir à la conquête de la C1.

Ce dixième Trophée des champions de l’histoire parisienne, le huitième de suite depuis 2013, apparaît, aux yeux des joueurs et supporters parisiens, comme une revanche de la défaite subie au Parc des Princes, dans le premier Classique de la saison, le 13 septembre, qui fut un match houleux (1-0, 5 cartons rouges). La soirée fut mercredi plus calme.

Icardi doublement décisif, Neymar buteur

Le PSG a été porté par Mauro Icardi de retour en numéro 9. Après sa rentrée concluante, samedi dernier avec un but et une passe décisive face à Brest au Parc (3-0), l’Argentin s’est illustré à Bollaert en étant décisif à deux reprises. Déjà en ouvrant la marque en première période à la suite d’un but 100 % argentin. Sur un caviar d’Angel Di Maria, l’ex-buteur de l’Inter Milan prenait le meilleur entre Alvaro et Sakai pour délivrer une tête bien repoussée par Steve Mandanda. Mais Mauro Icardi suivait en renard et, avec l’aide du poteau, poussait le ballon au fond (39e). Juste après, dans les arrêts de jeu de la première période, sa frappe surpuissante du gauche depuis l’entrée de la surface s’écrasait plein fer sur la transversale marseillaise (45e+2).L’Argentin attendra quarante minutes pour faire basculer la rencontre. Il est alors fauché par Yohann Pelé (qui a supplée Mandanda, touché à une cuisse, à la mi-temps) dans la surface marseillaise. Le penalty accordé avec l’aide du VAR est transformé par Neymar, à contre-pied (85e).

Paredes a plus pesé que Verratti

Le PSG a aussi été porté par un autre Argentin en milieu de terrain. Egalement de retour, Leandro Paredes a été particulièrement à son avantage et beaucoup plus que Marco Verratti, toujours aligné plus haut par Pochettino mais qui n’a guère été impactant, tout comme Ander Herrera. Le trio Parades-Di Maria-Icardi a été à la manoeuvre à Paris. Kylian Mbappé a été un ton en dessous et Neymar, de retour de blessure, a effectué une bonne entrée (65e, à la place de Di Maria) avec son but vingt minutes plus tard.

A l’OM, une bonne inspiration de Payet mais des carences en pointe

L’OM n’a guère existé en première période dans tous les registres sinon Alvaro Gonzalez qui a tenu la baraque derrière. Avec Dimitri Payet en numéro 9, les Marseillais n’ont eu aucune occasion digne de ce nom. Ils se sont réveillés en seconde période avec un petit réaménagement tactique d’AVB et Payet de retour sur le côté gauche. Mais c’est depuis la droite que le Réunionnais a réduit le score sur un beau service de Florian Thauvin en fin de partie (89e). L’international français se réveillait trop tard malgré cette bonne inspiration du pied droit. Marseille peut nourrir des regrets de ne pas avoir assez osé malgré des tentatives de Radonjic (48e), Thauvin (53e) – qui s’est secoué en deuxième période – ainsi que Caleta-Car (60e).

Pour sa première avec l’OM, Lirola a effectué une bonne entrée à la 66e à la place de Nagatomo mais en prenant le côté droit. Marseille peut regretter de ne pas avoir un numéro 9 aussi clinique qu’Icardi et même un ton en dessous que l’Argentin. Sa faiblesse en pointe a encore crevé les yeux sur ce Trophée des champions qui remet les deux clubs à égalité sur les Classiques de cette saison. Mais la belle ne va pas tarder. Elle est prévue le 7 février au Vélodrome.

Lequipe.fr