LdC : match nul de folie entre le Real Madrid et Manchester City

Une finale avant l’heure. Voilà comment on pouvait qualifier cette première confrontation dans ce quart de finale entre le Real Madrid et Manchester City.

C’était aussi l’occasion de disputer la belle entre le vainqueur de l’édition 2022 (après avoir sorti les Skyblues en demi-finales) et le lauréat de 2023 (en éliminant les Merengues en demi-finales). Balayé l’an passé, le club madrilène se présentait avec une nouvelle arme en la personne de Jude Bellingham, titulaire en soutien de Rodrygo et Vinicius, tandis que les hommes de Pep Guardiola semblent moins dominants que l’an passé, d’autant que De Bruyne a du déclarer forfait à la dernière minute en raison de problèmes gastriques. Pour remplacer son meneur belge, le coach espagnol envoyait Grealish et Foden pour accompagner Grealish.

Sur son premier ballon, l’Anglais se faisait découper par Tchouameni, écopant d’un avertissement après 35 secondes de jeu. Le Français débutait bien mal cette rencontre dans cette position de défenseur central qu’il n’aime pas beaucoup. C’est surtout le coup-franc concédé qui faisait mal à la Casa Blanca. On s’attendait à un droitier mais c’est bien le pied gauche de Bernardo Silva qui surprenait tout le monde, surtout Lunin qui avait anticipé un ballon dans le paquet (0-1, 2e). Une équipe normale aurait baissé la tête mais c’est trop mal connaître le Real Madrid en Ligue des Champions, surtout au Santiago Bernabéu. Les premières minutes sont difficiles pourtant contre des Cityzens à deux doigts de doubler la mise sans le contre de Rüdiger sur Grealish (6e).

Le Real et City se rendent coup pour coup

La Casa Blanca n’a pas remporté 14 coupes aux grandes oreilles pour rien. Sur cette première situation, Camavinga voit sa tentative être complètement déviée par Ruben Dias pour égaliser face au malheureux Ortega pris à contre-pied. Dans la foulée, le portier préféré à Ederson était toujours aussi malchanceux. Sur ce ballon en profondeur de Vinicius, Rodrygo faussait compagnie à tout le monde, temporisait et trompait le gardien allemand avec l’aide d’Akandji (2-1, 14e). L’affaire avait été retournée en deux minutes. Le rythme ne retombait pas pour autant à l’image de ces opportunités de Rodrygo (30e et 32e) et de Grealish, à nouveau contré cette fois par Tchouameni (31e). Une tendance s’observait tout de même au fil des minutes. Les Madrilènes affichaient plus de maîtrises sur les événements.

Même au retour des vestiaires, ils défendaient en avançant, commettaient la petite faute pour casser la dynamique adverse et agaçaient des adversaires moins concentrés. Bellingham et Vinicius enlevaient trop leur frappe (53e et 56e). Cette action coïncidait avec la fin du temps fort espagnol. City reprenait du poil de la bête et le contrôle des débats face à une équipe qui commençait franchement à tirer la langue. Pendant qu’Ancelotti préparait ses changements, deux coups de canon de Foden (2-2, 66e) et Gvardiol (2-3, 70e) changeaient complètement la donne. Et à peine Brahim Diaz et Modric entrés, Valverde envoyait une reprise parfaite sur ce centre de Vinicius (3-3, 79e). Bellingham aurait même pu retourner la situation sans ce retour de Stones (81e). Le score de ce spectacle à couper le souffle ne bougeait plus. Le retour à l’Etihad (17 avril) promet.

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