La CAF suspicieux sur l’origine des fonds de campagne d’ Anouma

Le Comité de candidature de l’Ivoirien, Jacques Anouma, à la présidence de la CAF, a annoncé, mardi, avoir reçu une demande d’explications de la commission de gouvernance de la FIFA sur les sources de financement de la campagne de son candidat.

« Le Comité de campagne du candidat à la présidence de la CAF, Jacques Anouma informe l’opinion publique nationale et internationale qu’en date du 26 février, le président de la Commission de gouvernance de la Fifa, Mukul Mugdal a adressé une correspondance au candidat pour objet de financement de sa campagne », indique le directeur de campagne de l’ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) dans un communiqué.

« Il fait référence à un article de presse publié par un site Internet et mentionnant un soutien financier reçu des autorités ivoiriennes d’un montant de 15,3 millions d’euros (dix milliards de francs) pour le financement de la campagne », rapporte la même source.

« Le courriel a été reçu par Jacques Anouma alors qu’il se trouvait à Rabat au Maroc et lui a été demandé de fournir au plus tard le 2 mars par un canal identique à celui de la réception toute information sur un financement reçu des autorités ivoiriennes », poursuit le document, précisant que la réponse a été faite dans les délais instruits.

Le communiqué note que « le candidat ne reçoit aucun financement des autorités ivoiriennes, ces dernières s’étant engagées à travers le communiqué sanctionnant le Conseil des ministres du 20 janvier à mener des actions diplomatiques et relationnelles pour la promotion de la candidature ».

« Les activités à venir de Jacques Anouma prévoient dès ce mercredi une série de rencontres à Conakry en Guinée », ajoute par ailleurs le même document.

En plus de l’Ivoirien Anouma, quatre autres personnes ont déposé leur candidature à la présidence de la CAF dont l’élection est prévue le 12 mars à Rabat (Maroc).

Il s’agit du Sénégalais Augustin Senghor, du Mauritanien Ahmed Yahya, du Sud-africain Patrice Motsepe et du président sortant, Ahmad Ahmad.

APS