Fair-play financier : les nouvelles règles envisagées par l’UEFA

Face à la crise du coronavirus, l’instance dirigeante du football européen a décidé d’assouplir les règles du fair-play financier. Et voici les nouvelles mesures pensées par l’UEFA.

Avec la crise financière liée à la pandémie de coronavirus, le monde du football a dû réagir et surtout s’adapter. Du côté de l’UEFA, outre le devoir d’imaginer un nouveau calendrier pour ses compétitions européennes (la Ligue des Champions et la Ligue Europa), l’instance dirigeante du football continental doit également revoir sa copie concernant les règles du fair-play financier. Pour rappel, cette mesure sert à contrôler les finances des clubs et autorisait jusque-là un déficit cumulé de 30 M€ sur les trois dernières saisons.

Cependant, la crise du coronavirus a fortement impacté les finances des écuries du Vieux continent. De quoi mettre en état d’alerte toutes les formations se trouvant déjà dans le viseur de l’UEFA. Face à ce constat, cette dernière a rapidement réagi en affirmant qu’un assouplissement des règles du FPF allait être mis en place. Pas question d’annuler quoi que ce soit, mais simplement d’afficher une plus grande tolérance pour les mauvais élèves.

C’est toujours flou pour l’OM
Ce jeudi, RMC Sport nous en apprend davantage sur ces nouvelles règles à venir. Ainsi, les comptes des clubs seront examinés par la chambre d’instruction de l’Instance de contrôle financier (ICFC) non plus sur 12, mais sur les 24 derniers mois. Quant au seuil des 30 M€ de déficit autorisés, ils devraient être élevé à 60 M€ (sur 2 ans). Enfin, les auditions prévues en automne servant à décider des sanctions seraient annulées pour l’année 2020.

En clair, les équipes ont jusqu’à 2021 pour faire bonne figure devant l’UEFA. Une bonne nouvelle pour l’Olympique de Marseille ? D’après RMC Sport, il est encore trop tôt pour le savoir car le média ne précise pas si cela concerne « les dossiers déjà en cours de traitement ». Pour rappel, le club phocéen a été épinglé par l’ICFC cet hiver pour avoir présenté un déficit de 91 M€ à l’issue de l’exercice 2019.