Covid-19 , Zlatan : « Je parlais à la maison et je donnais des noms aux murs »

Dans une interview accordée au « Corriere della Sera », Zlatan Ibrahimovic revient notamment sur la période où il a été placé en quarantaine à cause du coronavirus.

Quand Zlatan parle, le propos est rarement lisse. Dans une interview accordée au Corriere della Sera, le presque quadra (39 ans) est notamment revenu sur la période durant laquelle il a été placé en quarantaine à cause du Covid-19, fin septembre. « Bien sûr que j’étais inquiet, raconte l’attaquant suédois du Milan AC. Quand cela m’est arrivé au début, j’étais assez calme, presque intrigué, eh bien, je veux voir ce qu’est ce Covid. Il a frappé le monde entier, une grande tragédie, maintenant ça m’est venu. J’étais chez moi à attendre, à voir ce qui se passe. Maux de tête, pas très forts mais ennuyeux, une chose difficile. J’ai aussi perdu un peu le goût. »

« Et j’étais là tout le temps, à la maison, énervé, je ne pouvais pas sortir, je ne pouvais pas bien m’entraîner, poursuit-il. Rester immobile, c’est terrible. À un moment donné, je parlais à la maison et je donnais des noms aux murs. Cela devient mental. Vous vous regardez et imaginez tous les maux sur vous, même ceux que vous n’avez pas. Vous avez une douleur pour ce que vous ressentez et pour ce que vous pensez ressentir. »

Zlatan Ibrahimovic, à propos de son avenir : « Je ne déciderai pas seul : ma famille est plus importante que tout »

L’ancienne star du PSG, indisponible depuis le 22 novembre à cause d’une blessure à un mollet après avoir été touchée à la cuisse gauche, s’est aussi exprimée sur son avenir. Alors que son contrat se termine en fin de saison, la suite paraît floue. Si Ibrahimovic ne semble pas encore penser à la retraite, il prendra sa décision en harmonie avec sa famille. « Beaucoup de gens m’interrogent concernant mon avenir, ajoute Ibra. Je réponds que je continuerai aussi longtemps que je pourrai faire ce que je fais maintenant (il a inscrit 10 buts en 6 matches de Serie A cette saison). Je me sens bien à Milan, tout fonctionne. Je ne déciderai pas seul : ma famille est plus importante que tout. Ils me manquent beaucoup, mais Pioli (le coach du Milan AC) m’a dit que si j’ai deux enfants en Suède, ici à Milanello, j’en ai 25 autres qui ont besoin de moi. »