CAN 2019 : la Ligue 1 se donne rendez-vous en Égypte

Entre les joueurs actuels et les anciens pensionnaires de Ligue 1, habitués de la CAN ou nouveaux visages, le Championnat de France sera bien représenté lors de la Coupe d’Afrique des Nations qui débute ce vendredi en Égypte. Tour d’horizon.

Longtemps cauchemar des clubs de Ligue 1 à cause de sa programmation hivernale, la Coupe d’Afrique des Nations se dispute pour la première fois en été (21 juin-19 juillet). De quoi soulager les écuries françaises et leurs supporters, assurés de ne pas perdre un titulaire en pleine saison. Car depuis toujours, la CAN accueille une large délégation de joueurs de Ligue 1, selon le bon vouloir des clubs.

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Coupe d’Afrique des Nations : la Ligue 1 se donne rendez-vous en Égypte

Aïssa Mandi, formé au Stade de Reims, brille aujourd’hui au Betis Séville. () R. Martin/ L’Équipe

Entre les joueurs actuels et les anciens pensionnaires de Ligue 1, habitués de la CAN ou nouveaux visages, le Championnat de France sera bien représenté lors de la Coupe d’Afrique des Nations qui débute ce vendredi en Égypte. Tour d’horizon.

Longtemps cauchemar des clubs de Ligue 1 à cause de sa programmation hivernale, la Coupe d’Afrique des Nations se dispute pour la première fois en été (21 juin-19 juillet). De quoi soulager les écuries françaises et leurs supporters, assurés de ne pas perdre un titulaire en pleine saison. Car depuis toujours, la CAN accueille une large délégation de joueurs de Ligue 1, selon le bon vouloir des clubs.

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L’édition 2019 ne déroge pas à la règle, avec un contingent mené par Wahbi Khazri, Ismaïla Sarr, Max-Alain Gradel, M’Baye Niang ou encore Maxwel Cornet. Mais au-delà de ces habitués, la CAN est aussi une scène où d’autres visages de Ligue 1 découvrent leur sélection, tandis que d’anciens se rappellent à notre souvenir. Tour d’horizon.

Les petits nouveaux venus de L1

Naturalisé juste à temps, et convoqué in extremis après l’exclusion d’Haris BelkeblaAndy Delort va disputer sa première CAN à 27 ans. Normal, pour un joueur qui ne compte qu’une sélection. Entré en jeu contre le Mali le 16 juin dernier, le buteur montpelliérain a déjà déverrouillé son compteur avec les Fennecs. Reste à voir s’il maintient ce rythme pendant la CAN. Autre buteur made in Ligue 1 qui s’apprête à découvrir la compétition : Lebo Mothiba. Tout juste international, l’attaquant sud-africain du Racing Club de Strasbourg a inscrit 4 buts en 7 sélections et sera le fer de lance offensif des Bafanas bafanas dans le groupe D, après une saison réussie en Ligue 1 (9 buts en 32 matches).

Si, avec 3 buts en 21 matches, il a eu plus de difficultés à Bordeaux, Samuel Kalu (21 ans) sera aussi à surveiller. International nigérian depuis octobre, sa vitesse pourrait rendre bien des services aux Super Eagles. Son coéquipier bordelais, François Kamano, aura sans doute plus de temps de jeu avec la Guinée, pour laquelle il joue depuis 2013 sans jamais disputer la CAN. En 2015, il avait en effet préféré rester au SC Bastia pour sauver le club de la relégation. Eux aussi coéquipiers, les milieux de terrains rémois Marshall Munetsi (Zimbabwe) et Moreto Cassama (Guinée-Bissau) vont tous deux découvrir leur sélection pendant cette CAN. L’occasion d’en savoir plus sur ces deux recrues rémoises, inconnues du grand public.

Feu follet du couloir droit du Nîmes Olympique, Sada Thioub s’est fait une place parmi les lions de la Téranga. Si la concurrence est rude pour intégrer le onze sénégalais, le « Messi nîmois » peut vite se faire remarquer, même avec un temps de jeu réduit. Enfin, révélation de l’année en Ligue 1, le Niçois Youcef Attal sera l’une des grandes attractions de cette CAN. Après avoir séduit l’Hexagone, et installé chez les Fennecs depuis deux ans, le latéral droit de l’OGC Nice pourrait exploser aux yeux du monde en cas de bon parcours de l’Algérie.

Auraient pu être cités : Thomas Fontaine, Stéphane Bahoken, Pelé, Ellyes Skhiri, Younis Abdelhamid…

Les copains d’avant de la L1

Au-delà des nouveaux venus, la CAN compte aussi beaucoup d’anciens pensionnaires du Championnat de France. Si le souvenir de certains est encore vif (AurierBelhandaSeriAndre AyewSaivetSeriAsamoah GyanGueye…) d’autres ont été plus ou moins oubliés. Formé au Stade de Reims, Aïssa Mandi fait partie de ceux-là. Le défenseur algérien est pourtant un élément central des Fennecs, en témoignent ses 45 sélections. Bien installé au Betis Séville, le défenseur central susciterait déjà l’intérêt d’Arsenal et pourrait voir sa côte exploser pendant la CAN, comme lors de son Mondial 2014.

Pareil pour le meilleur dribbleur de la dernière Liga, Sofiane Boufal. L’ancien lillois a brillé par intermittence cette saison au Celta Vigo, dans l’ombre de Iago Aspas. Mais alors que le Celta ne veut pas lever l’option d’achat (17 millions d’euros), le Marocain pourrait bien profiter de la CAN pour attirer d’autres écuries, et éviter un retour à Southampton ou un nouveau prêt à Vigo. En difficulté à Huddersfield après une deuxième saison ratée (2 buts en 23 matchs), Steve Mouniéespère lui aussi se relancer en Égypte avec le Bénin. Déjà sur les tablettes de l’Olympiakos, l’ancien montpelliérain doit rebondir.

Totalement relancé par le nouvel entraîneur de Fenerbahçe, Ersun Yanal, arrivé en décembre, Nabil Dirar arrive, lui, avec les dents longues en Égypte. Le Marocain a passé la première partie de saison au placard en Turquie, avant de redevenir un pilier de Fener. D’autant qu’à 33 ans, il dispute peut-être sa dernière CAN. À ses côtés, Khalid Boutaïb pourra lui faire découvrir le pays. L’ancien attaquant du Gazélec et de Strasbourg a posé ses bagages en Égypte dès janvier, en s’engageant avec Zamalek. Sacré champion d’Afrique en remportant la coupe de la CAF(équivalent de la C3), il pourrait soulever un deuxième trophée continental en Égypte en quelques mois, et ce dans le Stade international du Caire, antre de… Zamalek.

Auraient pu être cités : Salif Sané, Stéphane Sessegnon, Jean-Armel Kana-Biyik, Gaëtan Bong, Franck Zambo-Anguissa, Karl Toko Ekambi…

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