Top 5 des meilleurs défenseurs de l’Euro
L’Euro 2016 fait jusqu’à présent la part belle aux défenseurs. Mais quels sont les centraux qui se sont particulièrement distingués ?
5. Ragnar Sigurdsson (Islande)
Son tacle sur Jamie Vardy à vingt minutes de la fin du match est un symbole de sa performance. «Ce qui m’a interpellé, c’est sa puissance, son engagement, ses prises de risque, comme sur ce tacle», reprend Déhu. Jusqu’à présent, Sigurdsson s’était montré costaud dans la compétition, notamment contre le Portugal (1-1). Il a bénéficié de la solidarité de ses coéquipiers en défense, notamment Arnason. Toute solide et surprenante qu’elle soit, l’équipe islandaise a toutefois encaissé un but par match depuis le début de l’Euro.
4. Laurent Koscielny (France)
Contre l’Irlande, il a remporté huit duels sur huit, record parmi tous les défenseurs de la compétition sur un match. «On parle beaucoup de Griezmann et de Payet, mais pour moi, Koscielny est à la hauteur des espérances. C’est devenu un leader par ses performances», estime Frédéric Déhu. Si la France n’a encaissé que deux buts en quatre matches depuis le début de la compétition, deux penalties sur des actions où il n’est pas en cause, c’est donc en bonne partie grâce à lui. Son entente avec Adil Rami, avec qui il a encore peu de repères, n’est toutefois pas optimale. «Il relève le niveau de la défense, il arrive à combler les manques de Rami», souligne Déhu. Le Gunner va devoir évoluer avec un nouveau partenaire (Samuel Umtiti ou Eliaquim Mangala) contre l’Islande en quarts.
3. Leonardo Bonucci (Italie)
Toujours bien placé, impassable, il a dégoûté les talentueux attaquants des Diables Rouges. Il a en outre donné une superbe passe décisive pour Giaccherini sur l’ouverture du score. «C’est le leader de cette défense, il la commande, comme il le fait avec le milieu aussi. C’est lui le vrai“regista” (organisateur du jeu)», assurait dans nos colonnes la semaine dernière Giuseppe Bergomi, champion du monde en 1982. «Bonucci a quelque chose en plus que les autres dans la relance», confirme Déhu.
2. Jerôme Boateng (Allemagne)
Au sein d’une équipe d’Allemagne qui joue haut et monopolise souvent le ballon, son rôle dans la première relance est capital. Aux côtés de Mats Hummels, qui sera son coéquipier en Bavière la saison prochaine, il forme une paire de très haut niveau. Face à l’Ukraine, il a réussi un spectaculaire sauvetage, contre la Pologne, il a éteint Robert Lewandowski. Et face à la Slovaquie, il a marqué son premier but en 63 sélections d’une reprise de volée. Sorti par précaution après avoir ressenti une douleur à un mollet, Boateng devrait pouvoir tenir sa place contre l’Italie.
1. Giorgio Chiellini (Italie)
«J’aimerais avoir sa grinta, son agressivité dans le duel, dès l’entame du match et jusqu’à la fin, assurait Leonardo Bonucci dans nos colonnes récemment. Il ne craint rien ni personne, pour un défenseur, c’est une vraie qualité.» «Il fait tout simplement partie des meilleurs joueurs de l’Euro», résume Déhu. Face à l’Espagne, en huitième de finale, il a été décisif : il a non seulement ouvert le score mais a aussi mis en échec les attaquants de la Roja, sortant notamment un coup franc de Fabregas peu après la pause. Contre l’Allemagne, samedi, en quart de finale, il devra conserver un tel niveau face aux attaquants de la Nationalmannschaft.
Aux côtés de Boateng, Mats Hummels est un élément indispensable de l’Allemagne. Souvent blessé ces derniers mois, Thomas Vermaelen est devenu le patron de la Belgique en l’absence de Vincent Kompany. Convoité par Monaco, Kamil Glik est pour beaucoup dans la solidité de la défense polonaise. Fabian Schär s’est montré très solide avec la Suisse.