Surprenante révélation de MODOU LÔ sur ses relations avec Balla Gaye 2

Vous aviez déclaré que vous ne tendriez pas la main à Balla Gaye 2 qui …

Vous aviez déclaré que vous ne tendriez pas la main à Balla Gaye 2 qui, disiez-vous, est dans le gouffre. Mais il rétorque qu’il ne répondra pas à un lutteur qu’il a battu en quelques secondes. Mieux, il avance que vous ne boxez pas dans la même catégorie… (Rires) Ndeysane, je n’ai pas besoin de lui répondre à chaque fois. Mais (rires). Qu’il accepte la réalité (na gueum Yalla). Il dit que nous ne boxons pas dans la même catégorie. Mais si on lui avait proposé un combat contre moi, est-ce qu’il n’aurait pas dansé en cachette ? (Sama avance bounioukoko proposé woon, est-ce que dou lakhou poj). Encore une fois, qu’il croie en Dieu et se rende à l’évidence. Quelqu’un qui a cumulé deux défaites… Soyons raisonnables un peu. Qu’y a-t-il entre Modou Lô et Balla Gaye pour que vous soyez comme chien et chat ? Dieu sait qu’il n’y a que le respect entre nous. Et nous le manifestons chaque fois que nous nous rencontrons. Je jure que nous n’avons aucun problème. Seulement, en sport, s’il faut créer de l’ambiance, il faut le faire. Et ça passe. Chaque fois que je le trouve quelque part, je lui donne le respect qu’il mérite. Et viceversa. Certains estiment que vous l’avez devancé actuellement. Est-ce votre avis ? Je vous laisse juger, vous journalistes. On ne se tresse pas soi-même des lauriers (sabou dou foot bopam).

Les vacances c’est où ? Ce sera certainement aux côtés de madame, aux USA (rires). En marge de son voyage à Joal, samedi dernier pour se joindre à la fête à l’honneur de Yékini, Modou Lô est encore revenu sur son dernier combat contre Gris Bordeaux, a répondu à Balla Gaye 2 et précisé que le Roi des arènes n’est pas sa première cible. Entretien Comment expliquez-vous votre présence à Joal ce samedi 6 août ? Permettez-moi de vous saluer personnellement. Et à travers vous, je dis bonjour à toute la rédaction de Sunu Lamb. Ma présence ici à Joal ne doit surprendre personne. Qui connaît Modou Lô sait que Yékini est son idole. Depuis que j’ai commencé dans l’arène, je n’ai jamais cessé de copier sur lui. Il est un as dans ce qu’il fait et le fait avec beaucoup de professionnalisme. Il ne badine pas avec son travail. Son comportement m’a convaincu et j’ai fait de lui mon idole. De façon générale, je copie sur tous les grands sportifs qui ont une certaine discipline. Je loue leur comportement. Il (Yékini) revient de quelque chose (une défaite devant Lac 2 le 24 juillet, ndlr) et les populations de Joal ont tenu à lui rendre hommage. Alors, je me suis dit pourquoi ne pas venir m’associer à la fête des populations pour l’honorer. Comme je le dis chaque fois, Yékini a fait dans l’arène ce qu’aucun lutteur n’a encore réussi. Et je ne crois pas qu’un autre lutteur va le rééditer. Rester quinze ans sans la moindre défaite, il fallait le faire.
Comment avez-vous apprécié l’accueil que vous ont réservé les populations de Joal ? J’ai été trop content. On ne peut parler de lutte sans parler de Joal. On a eu un accueil extraordinaire. Et Dieu sait que j’en suis très content. Aujourd’hui, je suis dans le moule des supporters. Nous sommes tous venus rendre hommage au champion, au Diambar. Encore une fois, l’accueil a été d’un tout autre niveau. Quels conseils Yékini vous a-t-il donné lors de votre combat contre Gris Bordeaux ? Les mêmes qu’un lutteur donne à son poulain. Bon, voilà… Etait-ce des conseils techniques, tactiques ou de quelle nature ? Il y a de ces choses qui sont privées et qui restent entre les principaux concernés. Retenez qu’il m’a donné des conseils, je les bien écoutés, j’ai lutté et Dieu a fait que j’ai gagné mon combat contre Gris Bordeaux. Avez-vous respecté ses consignes ? (Rires). Oui, je les ai appliquées. Contre Bombardier, vous semblez avoir été handicapé par le manque de contacts, quand on sait que vous n’étiez rentré qu’à douze jours de votre combat. N’avez-vous pas rectifié cette erreur face à Gris ? Ce que nous endurons avant les combats est beaucoup plus difficile que ce que nous faisons le jour-même du combat. Quand on a atteint un certain niveau dans l’arène, Dieu sait qu’on peut disputer un combat sans avoir fait des contacts physiques. Un combat ne peut être plus difficile que ce qu’on endure en un seul jour de contact.
Un combat ne peut être plus difficile que ce qu’on endure en un seul jour de contact. Peut-être que vous avez raison car ceux qui observent peuvent voir des choses que le lutteur ne voit point. Mais, face à Bombardier, je me sentais véritablement prêt pour l’affronter. Seulement, quand on doit perdre, il n’y a pas de remède. On perd quoi qu’on fasse. Quelle erreur avez-vous commise face à Gris Bordeaux ? Êtes-vous conscient qu’il y en a eu plusieurs ? Je confirme avoir commis beaucoup d’erreurs. Lesquelles plus exactement ? Je sais que j’ai commis des erreurs. Beaucoup même. Et au vu de tout ce beau monde qui est derrière moi, je n’ai plus le droit de lutter d’une certaine façon. Après ou dans les combats, il y en a qui tombent en syncope et tout. Alors, nous devons savoir ce qu’il y a à faire. Il y a eu des erreurs certes, comme je l’ai dit tantôt. Mais il faut tenter de les rectifier la prochaine fois. Oui, il y a eu des erreurs. Combien d’erreurs y a-t-il eu de votre part. Deux, trois, quatre ? Retenez qu’il y a eu des erreurs. C’est vrai. Mais c’était un jour de victoire. Et quand on doit gagner, Dieu vous donne toujours la victoire. L’on a vu un Modou Lô concentré sur son sujet et évitant de se laisser divertir. N’est-ce pas la preuve que vous avez grandi et mûri ?
Dans la vie, il faut savoir grandir. Peut-être que quand je débutais dans l’arène, je n’avais pas cette expérience que j’ai aujourd’hui que j’ai disputé vingt et un combats (18 victoires, 1 nul et 2 défaites, ndlr). Mon expérience ne me permet plus de me comporter d’une certaine manière. Je ne dois même plus accepter que quelqu’un qui a ce comportement soit avec moi ou dans mon entourage. Je n’ai que la lutte. Je ne dois pas en faire de la gâcher ou de lui donner une certaine image. Aujourd’hui, quel que soit ce qu’un lutteur peut me dire dans l’enceinte, je laisse parler et lui pardonne. Ils sont nombreux à se dire que vous avez joué sur l’équilibre (ou l’absence d’équilibre) de Gris Bordeaux pour le battre. Le confirmez-vous ? C’est possible. Comme je l’ai dit tantôt, il était dit que j’allais gagner. Récemment dans nos colonnes, votre parrain Birame Gningue a dit que vous visez la couronne. Est-ce à dire que vous faites d’un combat contre Bombardier votre priorité ? Tout lutteur qui noue le nguimb a l’ambition légitime de conquérir la couronne. C’est normal qu’on veuille aller jusqu’au sommet dans tout ce qu’on fait. Je n’ai pas besoin de les citer mais mes adversaires sont nombreux. Je n’ai pas de problème d’adversaire. Mais Bombardier est quand même la cible n°1 ? Il peut même ne pas l’être. Ce qui est sûr, c’est que j’ai un staff. Nous allons nous retrouver ensemble pour voir quel chemin suivre.
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