Procès Lamine Diack : Pape Massata Diack brise enfin le silence
Le fils de l’ancien patron de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) est droit dans ses bottes. Lamine Diack est victime d’un complot. Pour Pape Massata Diack, ce procès est une mise en scène.
Ce procès est une mascarade
“Tout le monde connait Lamine Diack pour sa probité. Il a été conservateur de la propriété foncière ici à Dakar pendant 5 ans. Il était maire de Dakar et il n’y a pas un seul local de terre qui appartient à Lamine Diack. Le mensonge est tellement gros. C’est de l’aberration. Ils ont persévéré dans ce mensonge. On leur a dit que Lamine Diack aurait négocié la dissimulation des cas de dopage contre deux contrats de sponsoring et de diffusion avec la banque d’état russe VTB et la chaîne télévisée RTR tb. Et j’ai prouvé que c’est faux”, a expliqué Pape Massata Diack, qui s’exprimait hier lundi, sur la 2stv.
Mandat d’arrêt pour PMD
Lors du procès de Lamine Diack à Paris, un deuxième mandat d’arrêt a été décerné pour Pape Massata Diack. Ce dernier préfère en rire. “Je ne crains pas ce mandat d’arrêt, parce que les motifs évoqués dans ce mandat ne sont pas avérés. Le procureur financier avait dit que 23 athlètes ont payé de l’argent sur des comptes appartenant à Massata Diack à Singapour. Ils sont allé à Singapour et ils n’ont vu rien du tout. Pendant 4 ans et demi d’enquête, il n’y a aucun virement de Russie sur Singapour”, a souligné Pape Massata Diack.
Le verdict
Pape Massata Diack dit être confiant pour le verdict du procès de son père poursuivi pour corruption.
Absent du procès à Paris, Pape Massatta Diack a été condamné par contumace, à 5 ans de prison, une amende de plus 320 millions FCfa. Un mandat d’arrêt international est lancé à son encontre. Le verdict du procès devrait être connu le 16 septembre à Paris.
Les accusations
Pour rappel, avec son fils Papa Massata Diack, ex-consultant marketing à l’IAAF, l’ex-patron de l’IAAF (actuel World Athletics) est suspecté d’avoir été au cœur d’un vaste système de corruption visant à couvrir des cas de dopage d’athlètes russes en échange de pots-de-vin.
Senego