Le Koweït accueillera-t-il des rencontres de la Coupe du monde 2022 ?

Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a rencontré l’émir du Koweït dimanche dans le cadre de discussions sur l’organisation de matches de la Coupe du monde 2022, attribuée au Qatar.

Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a rencontré l’émir du Koweït dimanche, ont annoncé les médias d’État de l’émirat, dans le cadre de discussions sur l’organisation de matches de la Coupe du monde 2022 attribuée au Qatar. Le dirigeant koweïtien, Cheikh Sabah al-Ahmed Al-Sabah, et le président de la Fédération des sports du Koweït ont rencontré Infantino lors d’une visite discrète dans le pays qui a débuté samedi, a annoncé l’agence de presse officielle koweïtienne KUNA. Si les raisons de cette visite n’ont pas été rendues publiques, des médias koweïtiens ont rapporté qu’elle était en lien avec un possible élargissement du nombre de participants au Mondial 2022, qui doit se tenir au Qatar.

La FIFA a déjà décidé à l’unanimité d’augmenter de 32 à 48 le nombre d’équipes qui disputeront la Coupe du monde 2026, attribuée conjointement aux États-Unis, au Canada et au Mexique. Mais cette expansion pourrait intervenir dès le tournoi de 2022, si des pays voisins du Qatar accueillaient des matches, selon les souhaits émis le mois dernier par le Conseil de la FIFA. Une décision finale sur le sujet est attendue le 5 juin lors du Congrès de la FIFA à Paris.

Problèmes logistiques en vue pour le Qatar ?

Un élargissement de la compétition à 48 équipes entraînerait mécaniquement une augmentation du nombre de matches, et autant de problèmes logistiques pour le petit émirat du Qatar qui a calibré sa candidature pour un Mondial à 32.

La crise diplomatique qui secoue le Golfe depuis deux ans entre Doha et ses rivaux, emmenés par l’Arabie saoudite, n’arrange rien à l’affaire. L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et Bahreïn ont coupé tous leurs liens avec le Qatar en juin 2017, l’accusant de soutenir le terrorisme et des groupes islamistes. Dans ces conditions, difficile de voir un de ces pays accueillir des matches en 2022. À la différence du Koweït et d’Oman, deux seuls acteurs de la région à n’avoir pas pris parti. Le sultanat d’Oman a toutefois annoncé la semaine dernière, « ne pas être prêt » à organiser des rencontres du Mondial 2022.