Grâce à Trejo et Braithwaite, Toulouse renverse Monaco (3-1) et grimpe provisoirement sur le podium de L1

Alors que Monaco semblait filer vers une nouvelle victoire, Toulouse a renversé le match dans les vingt-cinq dernières minutes (3-1) pour se hisser provisoirement sur le podium.

Monaco prend l’eau face au top 5

Les joueurs de Jardim avaient pourtant si bien commencés, avec ce but de la tête de Germain sur un coup franc de Boschilia (3e). Mais par la suite, les Monégasques ont subi le pressing toulousain, résistant davantage grâce à ses individualités comme Subasic (plusieurs arrêts décisifs à la 7e, la 14e, ou la 41e), Silva ou Moutinho que par un travail collectif. Jusqu’à la 65e, et ce – long – une-deux entre Trejo et Braithwaite terminant au fond des filets. Cette tête de l’Argentin a marqué le début de la «remontada», terme définitivement très à la mode chez les Violets, et puni la passivité des joueurs du Rocher. L’ASM, toujours 2e au classement, a montré à plusieurs reprises qu’elle pouvait gêner Paris dans la conquête de son cinquième titre – notamment avec une victoire à domicile contre le champion lors de la 3e journée (3-1). Mais, à l’extérieur, elle n’a jamais trouvé la faille face à une équipe du top 5. A Nice, les joueurs de Jardim ont subi, sans vraiment pouvoir réagir (4-0). A Toulouse, le relâchement face à l’envie toulousaine a coûté cher.

L’envie toulousaine ne s’éteint pas

«On ne joue pas le plus joli football, mais on a l’envie.» Cette déclaration à la fin du match du capitaine Braithwaite, désormais deuxième meilleur buteur de L1 avec six réalisations, résume parfaitement le style de ce TFC version Dupraz. Il a fallu attendre l’ouverture du score pour que Toulouse intensifie son pressing et retrouve son ardeur. Et cela a fini par payer en seconde période, avec un but de Trejo (65e), et un doublé du capitaine sur deux grosses erreurs défensives monégasques (84e, 87e). Depuis son sauvetage face à Angers (3-2) lors de la 38e et dernière journée la saison passée, les Violets surfent sur cette vague de réussite. A l’image de Pascal Dupraz, qui n’a cessé de s’époumoner pour que ses joueurs ne lâchent pas la pression. Ça marche, et ça dure.

Le Stadium réussit aux Violets

A 19 heures, un soir de semaine, le Stadium était loin d’être rempli. Pourtant, les supporters se sont fait entendre. Sans doute est-ce une des clés de la réussite toulousaine à domicile : 4 matches, 4 victoires, 11 buts marqués, 3 encaissés. La dernière défaite au Stadium remonte au 23 avril face à Lyon (2-3). En fait, le Tef’ n’avait pas battu Paris et Monaco à domicile dans une même saison depuis la saison 1982-83. Le prochain membre du top 5 sur le calendrier de Toulouse est l’Olympique Lyonnais, le 29 octobre. A domicile…