Finale de la Ligue des champions : Dani Alves dément s’être écharpé avec Leonardo Bonucci

Fraîchement débarqué au PSG, Dani Alves a démenti avoir eu des mots avec Leonardo Bonucci à la pause de la finale de la Ligue des champions perdue par la Juve. La rumeur avait enflé samedi à la suite de propos prêtés à leur ex-coéquipier Mario Mandzukic.

Dani Alves et Leonardo Bonucci ont-ils quitté la Juve, l’un pour le PSG, l’autre pour le Milan, parce qu’ils étaient devenus indésirables après s’être écharpés à la mi-temps de la finale de la Ligue des champions perdue face au Real Madrid (1-4) ? Cette histoire, relayée par ESPN, a été démentie par le joueur brésilien tard samedi sur Twitter, un message que le défenseur italien a retweeté peu après, alors que leur ex-coéquipier Mario Mandzukic démentait de son côté les propos qui lui étaient prêtés et qui accréditaient la thèse d’un clash. Reste que la presse italienne a fait état d’une grande tension dans le vestiaire ce soir-là…

«Ne balancez pas de la merde sans savoir», a réagi, très cash, le  néo-Parisien, actuellement en tournée aux Etats-Unis. «Pour votre info, nous [Bonucci et lui] sommes restés désemparés à discuter du match jusqu’à 6 heures du matin.»

«Je vais te casser la jambe…»

Ce démenti a été approuvé par Bonucci puisqu’il l’a retweeté quelques heures plus tard. De son côté, Mario Mandzukic a expliqué, lui aussi sur Twitter, qu’il n’avait jamais fait de déclaration sur cette supposée prise de bec.

Selon des propos qui lui étaient attribués, Bonucci aurait menacé Alves de «lui casser la jambe en trois secondes», tandis que le Brésilien aurait répondu que «même en cas de défaite [il aurait] encore trois Ligues des champions à son palmarès et son partenaire aucune». «Je n’ai jamais dit une chose pareille, a tweeté Mandzukic. Je ne parle jamais dans le dos des gens. Si j’ai quelque chose à dire je le fais en face-à-face et là ce n’étaient pas mes mots

Barzagli dément à son tour…

Ces démentis successifs font suite à des informations de la presse italienne soupçonnant non pas un mais plusieurs foyers de friction dans le vestiaire à la pause de la finale. Selon cette version, le ton est monté quand Alves a reproché à Paulo Dybala son carton précoce (12e), puis Bonucci aurait giflé l’Argentin, avant de s’en prendre à Andrea Barzagli qui voulait s’interposer, le coach Massimo Allegri devant alors intervenir pour séparer les deux hommes…

De même source, la Juve aurait alors pris la décision de se débarrasser de Bonucci mais aussi d’Alves qui avait allumé la mèche. Cette version-là avait elle aussi été démentie par Bonucci sur Facebook le 20 juin. Andrea Barzagli y est allé aussi de son démenti, dimanche sur Instagram, en évoquant, sous une photo d’embrassade avec Bonucci, «des inventions et des fantasmes».