Fenerbahçe : les déclarations « incendiaires » de José Mourinho

« Ils cherchent encore à m’abattre. Donnez-moi un peu de crédit. » José Mourinho était en colère. Pourtant, son Fenerbahçe venait d’enregistrer sa 5e victoire consécutive en championnat après avoir battu Gaziantep 3-1.

Son équipe est désormais 2e à seulement 3 longueurs du leader, Galatasaray. Mais selon lui, il est la cible d’à peu près tout le monde. « Il existe cette culture qui va à l’encontre de la stabilité. Les clubs et les joueurs, pour évoluer, ont aussi besoin de stabilité chez leurs entraîneurs et dans leur philosophie. Alors laissez-moi tranquille, laissez-moi travailler en paix. »

Pour le Portugais, c’est ce climat délétère qui a déjà causé l’éviction de Giovanni van Bronckhorst à Besiktas. « Ne cherchez pas à me faire ce que vous avez fait à Giovanni van Bronckhorst. Je ne connais aucun entraîneur capable de réaliser des miracles en trois, quatre ou cinq mois. Pour moi, il faisait un excellent travail », a-t-il lâché devant la presse, désabusée. Depuis son arrivée en Turquie cet été, le technicien de 61 ans multiplie les déclarations incendiaires envers les médias et l’environnement qui entoure les clubs locaux.