Euro Espoirs : l’Espagne bat l’Allemagne en finale

La Rojita s’est imposée contre l’Allemagne ce dimanche en finale de l’Euro Espoirs (2-1).

Ils étaient prévenus. Il y a deux ans, l’Espagne s’était fait surprendre par l’Allemagne en finale de l’Euro (0-1). Cette fois, les joueurs de la Rojita n’ont pas plié et se sont logiquement imposés contre la Mannschaft, hier (2-1) pour remporter le cinquième Euro de leur histoire (1986, 1998, 2011, 2013, 2019).

Ruiz impressionnant

Fidèle à ses principes de jeu (possession, redoublement de passes, pressing agressif dès la perte de balle), l’Espagne a pu compter sur plusieurs éléments majeurs pour s’imposer. Dans l’entrejeu, Fabian Ruiz a été impressionnant de maîtrise, qu’il s’agisse d’orienter le jeu ou de travailler dans les petits espaces. Le milieu napolitain (23 ans), sacré meilleur joueur de la compétition, a ouvert le score dès la septième minute d’une très belle frappe du gauche à l’entrée de la surface.

C’est encore lui qu’on trouvait à l’origine du deuxième but de son équipe. Sa frappe était relâchée par Nübel et Dani Olmo se précipitait pour marquer d’un ballon subtilement piqué (69e). Le joueur du Dinamo Zagreb (21 ans), courtisé par les plus grands club européens, s’est également montré à son avantage dans cette finale, causant régulièrement des tracas à Benjamin Henrichs, titularisé sur le côté gauche de la défense allemande.

Waldschmidt peu servi

Le Monégasque a été à l’image de son équipe, inconstant. Après vingt minutes d’inexistence, les Allemands ont peu à peu relevé la tête mais ils ont eu beaucoup de difficultés à se créer de véritables occasions. Meilleur buteur de la compétition (7 réalisations), Luca Waldschmidt a été très peu servi et n’a jamais pu inquiéter Sivera. L’attaquant de Fribourg aurait néanmoins pu se montrer décisif d’une autre manière si M. Jovanovic avait sorti le carton rouge quand il s’est fait découper par Vallejo (33e).

Seulement averti, le capitaine espagnol a pu rester sur le terrain pour couper de nombreux centres et dévier de la tête une frappe d’Amiri qui lobait son gardien et permettait à l’Allemagne de croire à une fin de match folle (1-2, 88e). Mais le scénario resta calme. Peut-être s’enflammera-t-il dans deux ans s’il y a une belle entre les deux nations.