Election FSF : Entre fausseté et complots !

La fausseté est une tare morale. elle est dans le monde du sport et le gangrène. Dans le domaine du football, à cause de la fausseté, du complot et du complot, le Sénégal ne cesse de claudiquer. La Fé- dération sénégalaise de football est dans une situation alarmante à cause d’une mauvaise gestion, insatisfaisante et d’une insuffi- sance de résultats. C’est la seule raison de la volonté nationale des acteurs et de la résolution radicale des dirigeants du monde foot- ballistique à œuvrer pour un renouvellement immédiat du person- nel dirigeant de la FSF dont je suis membre. elle marche à reculons, louvoie d’échecs en déceptions et zigzague de revers en déboires. C’est pourquoi, la candidature du président sortant pour un énième mandat après 10 ans sans résultats est une forfaiture, celle d’un perdant dépassé et déphasé qui opte pour la conspiration afin de se laisser aller à la facilité. La Fédération sénégalaise de football souffre d’une gestion om- brageuse dans ce pays où la gestion transparente est un crédo et où chaque acteur doit se soumettre à une obligation de résultats et de comptes rendus. L’actuel président est plutôt convoqué au tri- bunal de l’histoire que dans une campagne pour une réélection. Il est invité à présenter aux acteurs du football les résultats de sa ges- tion et un compte-rendu détaillé et capillaire de son bilan financier.

La fSf : une vache-à-lait

J’informe les Sénégalais que certains membres de la FSF prennent la structure comme une vache-à-lait de boulimiques jamais assouvis qui ne courent que derrière des perdiem, des voyages juteux et des pré- bendes pour se remplir les poches. Le président sortant se donne la li- berté, parce que paniqué, de tenir même, en l’absence de certains membres du Bureau de la Fédération, des propos honteusement falla- cieux et mensongers pour alimenter une confusion qui ne passe pas. Il en est ainsi de ma personne quand, absent du Sénégal lors de la der- nière Assemblée générale, il s’est permis de dire d’infamantes contre- vérités me concernant sur l’équipementier de l’équipe nationale. Mais moi Gaston Mbengue, je reste quitte avec ma conscience ayant la fierté et la conviction de la probité dans la prise en charge de mes respon- sabilités ! pour l’histoire et pour l’honneur ! Aujourd’hui, son masque de conspirateur étant bien tombé, il dif- fuse des faussetés pour se donner bonne figure. D’ailleurs, de viles polichinelles endossent son combat par des articles de presse et de flagrantes «contributions» médiatisées pour faire sa propagande et s’en prendre à des personnalités du monde du football dont le tort est d’avoir l’ambition de se substituer à lui pour mettre la discipline sur l’orbite d’une gestion transparente, désintéressée et honnête.

Conspiration et contrevérités

L’US Gorée qu’il dirige a besoin d’un élan de gagneur. elle a besoin d’une gestion concluante. elle a besoin surtout d’être sauvée. Met- tre son club dans le sillage des grandes équipes est plus une exi- gence morale que de consacrer ses énergies pour être réélu à une fonction dont la prise en charge est déjà dépréciée. Le président sortant de la FSF n’a aucune vertu démocratique de sorte qu’il considère toute candidature à la présidence de la struc- ture comme dangereuse. Le manque de retenue et la panique l’ha- bitent. Les candidatures de Mbaye Diouf Dia et de Louis Lamotte qu’il  juge  dangereuses  sont  à  saluer.  La  liberté  de  briguer  une charge publique pour faire meilleur et plus est, au Sénégal, un ac- quis historique qui fait le climat actuel de notre civilisation. Un certain type du nom de Ousmane Sankaré accuse Louis La- motte de démagogie. Mais la démagogie est préférable aux contre- vérités d’une marionnette honteusement suspendue au bout d’une corde manipulatrice encagoulée. Ce Ousmane Sankaré, inconnu du monde du football, est simplement le porte-voix du président sor- tant de la FSF. et c’est honteux de faire mener le combat médiatique à tierce personne au lien de descendre soi-même dans l’arène de la confrontation. Le Centre technique Jules-François Bocandé de toubab Dialaw et l’hôtel fédéral dont il parle dans sa «contribution» publiée par le site Dakaractu ne sont point à l’actif de l’actuel président de la FSF et ne sont pas financés sur fonds propres. Ils ont été érigés grâce à la subvention de la FIFA. C’est un gros mensonge que de vouloir parler de fonds propres.

une équipe qui ne gagne pas doit….