Coupe des Confédérations : la FIFA dresse un bilan positif de l’arbitrage vidéo

Selon son président, Gianni Infantino, l’arbitrage vidéo a été un «grand succès» et a permis d’éviter de «grandes erreurs» lors de la compétition disputée en Russie à un an de la Coupe du monde.

La Coupe des Confédérations 2017, qui s’achève dimanche soir avec la finale Chili-Allemagne à Saint-Pétersbourg, est le premier tournoi international où s’appliquait l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR). Avec quel bilan ? Selon Gianni Infantino, le patron de la FIFA, il est globalement excellent.

 

«La VAR a été un grand succès. Il y a eu six changements de décisions, quand la VAR a corrigé des décisions ou erreurs de l’arbitre, et sans la VAR, on aurait eu un tournoi différent, qui aurait été un peu moins juste sur le terrain. De grandes erreurs ont été évitées», a déclaré le dirigeant italo-suisse.

«Il y aura toujours des discussions et des polémiques» – G. Infantino

«Bien sûr, c’est un test, et quand on teste, quand on en a le courage, il faut savoir que ça prend du temps, il faut travailler sur des détails, comme la communication et la vitesse de la prise de décision», a-t-il relativisé.

Certains scénarios ont montré que le VAR ne résoud pas tout. Samedi sernier, par exemple, deux penalties auraient dû être accordés à la Russie face au Mexique (1-2). Une critique à laquelle M. Infantino oppose le rôle de l’arbitre.

 

«Quand il s’agit d’une décision qui laisse place à l’interprétation, c’est toujours l’arbitre qui décide, et il y aura toujours des discussions et des polémiques. Quand il y a contact, est-ce qu’il y a penalty ou pas ? C’est arbitre qui décide. Les discussions vont rester, et les grandes erreurs sont corrigées.»

VAR mode d’emploi

L’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) ne peut porter que sur quatre cas : après un but marqué, sur une situation de penalty, pour un carton rouge direct et pour corriger une erreur d’identité d’un joueur sanctionné.