CdM 2026 , Zone CAF : ces sélectionneurs sur la selette
La trêve internationale de mars, marquée par les 5e et 6e journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, a mis certains sélectionneurs dans une position inconfortable pour leur avenir.
Gernot Rohr (Bénin)
Un nul décevant (2-2) contre le Zimbabwe après avoir mené 2-0, suivi d’une défaite 0-2 face à l’Afrique du Sud, place le Bénin dans une situation délicate dans le groupe C. Troisièmes avec autant de points que le Rwanda (2e), les Écureuils accusent 5 points de retard sur les Bafana Bafana et n’ont qu’une unité d’avance sur le Nigeria, autre équipe en difficulté.
Au-delà des résultats, c’est l’attitude de l’équipe qui inquiète. Gernot Rohr peine à s’imposer, son coaching étant jugé peu inspiré. Face au Zimbabwe, ses joueurs ont manqué de concentration, un problème qu’il devra impérativement corriger s’il veut conserver la confiance des dirigeants béninois.
Michel Dussuyer (Guinée)
Rien ne va plus pour le Syli National. Arrivé avec l’ambition de redorer l’image de la sélection, Michel Dussuyer peine à imposer sa patte. La non-qualification pour la CAN 2024 reste en travers de la gorge des supporters, et la trêve de mars n’a fait qu’aggraver la situation.
Le sélectionneur n’a toujours pas trouvé de solutions aux carences défensives et au manque d’efficacité de son équipe. La Guinée est même devenue la première nation à concéder un point à la Somalie dans ces éliminatoires. La défaite en Ouganda relègue le Syli à l’avant-dernière place d’un groupe G dominé par l’Algérie. Le débat sur son maintien est désormais plus que jamais d’actualité.
Daré Nibombé (Togo)
La situation est tout aussi compliquée pour le successeur de Paulo Duarte. Déjà fragilisé par l’échec des éliminatoires de la CAN, Daré Nibombé n’a pas rassuré lors de cette trêve. Un nul frustrant (2-2) face à la Mauritanie à Lomé et une défaite logique (0-2) contre le Sénégal ont encore éloigné les Éperviers de la course au Mondial.
L’ancien défenseur togolais peine à convaincre sur l’avenir de la sélection. Avec la RDC (1er), le Sénégal (2e) et le Soudan (3e) en tête, les chances togolaises s’amenuisent. D’ici septembre, des ajustements seront indispensables.
Eric Chelle (Nigeria)
S’il n’est pas directement menacé, son cas mérite d’être mentionné. Pour ses débuts à la tête des Super Eagles, Eric Chelle a bien démarré avec une victoire 2-0 au Rwanda. Mais le nul concédé à domicile face au Zimbabwe, dans les dernières minutes, a laissé un goût amer.
Avec six points de retard sur l’Afrique du Sud, leader du groupe, les doutes commencent à émerger quant à la capacité du Nigeria à décrocher une qualification directe pour la Coupe du monde 2026.