CAN 2022 – Algérie : la réaction à chaud de Djamel Belmadi

Après l’élimination précoce de l’Algérie lors de la CAN 2021 suite à la défaite contre la Côte d’Ivoire (4-1), Djamel Belmadi a tenté d’expliquer cette immense désillusion.

Coup de tonnerre au Japoma Stadium de Douala : l’Algérie, tenante du titre après son sacre en 2019, est éliminée de la Coupe d’Afrique des Nations 2021 au Cameroun après sa défaite face à la Côte d’Ivoire (4-1). Alors qu’ils disputaient leur match de la dernière chance après un petit point pris en 2 journées, les Fennecs terminent leur aventure avec une dernière place dans le groupe E derrière son adversaire du soir (1er, 7 points), la Guinée équatoriale (2e, 6 pts) et la Sierra Leone (3e, 2 pts).

Une anomalie inexplicable pour le sélectionneur de l’Algérie Djamel Belmadi, en conférence de presse après le revers : «Difficile de faire une analyse rationnelle après une telle désillusion. Nous n’avons pas été à la hauteur de la compétition. (…) On s’est préparé à 100% pour cette compétition. On voulait défendre notre titre. Nous n’avons pas obtenu ce que l’on voulait chercher. C’est un échec total. Demain, nous analyserons ça à froid. Il faudra se consacrer aux barrages. Pour cela, on analysera ce qui n’a pas marché»

Belmadi ne veut pas parler de crise

Malgré les nombreux facteurs ayant bousculé les prestations des Fennecs dans cette CAN 2021, le technicien algérien ne veut pas se chercher d’excuse, rappelant que les conditions compliquées ne touchaient pas que ses joueurs : «la préparation était chaotique pour toutes les équipes. Quand on voit le décalage de la date de mise à disposition des joueurs, cela fait rater pas mal de choses. Il faut prendre en compte aussi l’impact de la Covid. Nous voulions pas trop parler des joueurs atteints par la Covid sans forcément basculer dans la rétention d’informations. C’est compliqué d’évoquer cela. Rien ne s’est juxtaposé comme on l’aurait voulu.»

Enfin, avant de quitter la salle de conférence de l’antre doualaise, l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille est conscient de la période compliquée que traverse sa sélection, mais reste lucide sur la situation : «parler de crise n’est peut être pas opportun. On a échoués, oui. On a fait sur trois matchs ce qu’on avait pas eu sur trois ans. Ce sentiment de la défaite est amère. Détestable même. On est en doute. Il va falloir analyser cela et se remettre dans le barrage de mars. Une Coupe du Monde, ce n’est pas rien. Il va falloir travailler désormais.»

FM