CAN 2017 – Aliou Cissé : « Rester sur cette lancée contre l’Algérie »
En conférence d’après-match, Aliou Cissé revenu sur la prestation de son équipe. Le technicien sénégalais s’est félicité de la qualification de son équipe, avant de sonner la mobilisation pour le 3ème match face à l’Algérie, ce lundi.
«C’était un match qu’il fallait gagner pour le pays. Ils l’ont fait. Je suis fier du travail abattu, de la concentration, de l’abnégation et de l’état d’esprit. Ce sont ces types dont notre pays a besoin. C’est un travail qui ne date pas d’aujourd’hui. J’ai toujours dit que cette génération avait de la qualité, de très bons footballeurs. Je sais que cela ne suffit pas. C’est un mental, des comportements, un état d’esprit qu’il faut changer. Au delà des qualités, il faut un plus pour évoluer en Afrique. Mon discours est basé sur ça car j’ai la connaissance de cette compétition, de ce continent. Malgré mon jeune âge, j’essaye de transmettre cela aux joueurs », dit-il.
Mon travail consiste à faire progresser cette équipe
Il renchérit : « Je n’ai jamais douté de la qualité de cette équipe, à condition qu’ils restent dans leurs qualités, leurs états d’esprit. Il faut qu’ils se libèrent de la pression. L’échec de Mongomo avait pesé sur eux. Une équipe qui gagne, c’est celle qui est capable de tenir un fond de jeu tout le temps. J’espère qu’il y aura une confirmation de ces attitudes lors des prochaines sorties. Lorsqu’il y a des occasions ratées, je suis le premier à être déçu. Comme la dernière fois avec des manquements sur le plan défensif. Mon travail consiste à faire progresser cette équipe. Qui a une marge de progression pour être au top. Maintenant, le jour elle sera au top, je n’aurais plus de travail ».
Progression de Sadio Mané
« Sadio, c’est un talent pur, un don de Dieu. Je n’ai pas la prétention de dire que je l’ai fait progresser mais je fais partie des gens qui l’ont emmené en équipe nationale. Quand il était tout jeune, à Metz, beaucoup ne le connaissaient pas. Il faut le laisser tranquille, comme à Liverpool. Ici, il sent assigné d’une mission. Mais je ne sais pas qui lui a dit ça. Il ne peut porter l’équipe tout seul. C’est pareil pour Diao Baldé Keita. A force, ils risquent de porter préjudice à l’équipe. Or, on leur demande tout simplement d’être bons. Mon intime conviction est qu’il n’est pas un meneur de jeu. Il est dans la percussion. Saivet est plus dans cette posture de jeu de passes. On a fait un gros pressing dans les intervalles. Ce que je déplore c’est que cela n’a pas été maintenu après. »