Abdoulaye Diallo, gardien de but des lions : « J’ai fait ce que j’avais à faire »
Abdoulaye Diallo, c’est au moins une dizaine d’arrêts en trois matchs et… zéro but concédé. Une CAN complète, quelque peu entachée par la perte de son duel face à Fabrice Ondoa, gardien du Cameroun, lors des tirs au but (4-5). Pour “Libération”, le portier des Lions revient sur cet épisode non sans prédire un avenir radieux pour ses coéquipiers.
Le Sénégal a été éliminé par le Cameroun, en quart de finale (0-0, tab : 4-5), après avoir terminé en tête de la poule B. N’est-ce pas décevant ?
Oui, c’est sûr. On avait des ambitions dans cette Coupe d’Afrique, on voulait aller plus loin. Dieu en a dédidé autrement. Il faut vite passer à autre chose, se concentrer maintenant sur les futures échéances. Auparavant, faudra-t-il travailler en club pour retrouver la forme.
Personnellement, comment avez-vous vécu votre première phase finale ?
C’était une bonne expérience. Je suis content de l’avoir vécue. Ça aurait été magnifique si on était allé jusqu’au bout. Ce n’est pas le cas. Il reste que je suis vraiment content d’avoir participé a? cette CAN. C’est un honneur et une fierté de représenter son pays. Même si ce n’est pas passé, on a tout donné. Inchallah (S’il plait à Dieu), les prochaines CAN seront meilleures.
Avant la CAN, ne craigniez- vous pas de perdre la place de numéro un avec la concurrence de Khadim Ndiaye (Horoya AC) et autres ?
Non. J’étais prêt à jouer. Maintenant, si le coach (Aliou Cissé) avait décidé de faire jouer quelqu’un d’autre, je l’aurais accepté. Entre nous, il n’y a pas de soucis. On est trois gardiens très soudés. C’est ça le plus important.
Vous avez donc fait le bon choix d’aller à Rizespor (Turquie), en prêt, pour avoir des matchs dans les jambes ?
Bien sûr. C’est le but du prêt : rester compétitif pour s’offrir le maximum de chances afin d’être le numéro un et donc jouer cette CAN. Maintenant, il s’agit de continuer à faire de mon mieux en club. Durant ce fameux quart de finale, il y a eu un duel de gardiens entre vous et Fabrice Ondoa.
Et vous avez finalement perdu au change…
Je ne sais pas si j’ai perdu au change ou pas. Moi en tout cas, j’ai fait ce que j’avais à faire. Apparemment, il a eu plus de réussite à la séance des tirs au but. C’est bien pour lui et son pays.