CAN 2017 : Voici l’abécédaire de la CAN 2017
La 31 éme édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) s’ouvre ce samedi à Libreville, la capitale gabonaise. Voici l’abécédaire de cette grande fête du football continental.
A comme Aubameyang (Pierre-Emerick) : Incontestablement, il sera l’un des joueurs les plus attendus dans cette compétition. Ballon d’or africain 2015 et capitaine de la sélection du pays organisateur, l’attaquant de Dortmund, sera l’une des principales têtes d’affiche de la CAN 2017. Et de la réussite de son capitaine, dépendra en grande partie celle de son équipe et par-delà le succès populaire de l’événement.
B comme Burkina Faso : Les Etalons conduits par le Portugais Paulo Duarte ne seront pas dépaysés, leur sélectionneur ayant dirigé pendant deux ans l’équipe du Gabon. Mais aussi les Etalons avec la génération finissante des Pitroipa, veulent clôturer leur carrière internationale en beauté en tentant de faire mieux que 2013 avec une finale perdue contre les Super Eagles du Nigeria.
C comme Côte d’Ivoire : Malgré des absents de marque, Gervinho blessé et Yaya et son frère Kolo Touré qui ont pris leur retraite internationale, on doit compter sur les Eléphants champions d’Afrique en titre. Ils ont ’’recruté’’ Wilfried Zaha qui va connaître sa première phase finale après avoir failli jouer pour l’Angleterre.
D comme Diédhiou (Malang) : L’arbitre sénégalais sifflera sa 2-ème phase finale de CAN après avoir été 4-ème arbitre au tournoi de football des JO de Rio. L’officier de la douane sera surveillé comme du lait sur le feu faisant partie des arbitres pouvant officier à la Coupe du monde 2018.
E comme Egypte : Après trois phases finales ratées (2012, 2013 et 2015), les Pharaons avec sept titres dont trois d’affilée en 2006, 2008 et 2010 sont de retour sur la scène continentale dans un groupe D relevé avec le Ghana, le Mali et l’Ouganda.
F comme Franceville : C’est la capitale du Haut Ogoué et 3-ème ville du Gabon, mais c’est surtout la ville qui va abriter les matchs du groupe B avec le Sénégal, l’Algérie, la Tunisie et le Zimbabwe avec le risque qu’une grande équipe tombe dès la phase de groupe.
G comme Ghana : Avec quatre titres (1963, 1965, 1978 et 1982), le Ghana fait partie des pays les plus titré, mais, il reste que les Black Stars courent depuis le sacre de Tripoli derrière le 5-ème titre. En 2015, ils ont échoué en finale aux tirs au but comme en 1992 à Dakar.
G comme Guinée Bissau : indépendante en 1974, la Guinée Bissau va prendre part à la première phase finale de CAN de son histoire avec suprême honneur le match d’ouverture à jouer contre le pays hôte, le Gabon.
H comme Heure : Les Sénégalais seront à l’heure du Gabon, c’est-à-dire GMT +1 pour suivre la 31-ème édition de la CAN qui débute ce samedi à Libreville.
I comme Ismaïla Sarr : L’attaquant du FC Metz est entré dans l’histoire de la CAN avant même le coup d’envoi étant le benjamin des joueurs prenant part à cette phase finale du 14 janvier au 5 février. Le Messin fêtera ses 19 ans, 10 jours après la finale de Gabon 2017, le 25 février.
J comme jungle : La CAN ressemble à une véritable jungle où la plupart des équipes nationales porte les noms des animaux parmi les plus puissants de la brousse et à ce niveau lion est certainement le plus usité avec les Lions de la Téranga (Sénégal), les Lions Indomptables (Cameroun), les Lions de l’Atlas (Maroc).
K comme Koulibaly : A 24 ans Kalidou Koulibaly va découvrir la CAN à une période où il est déjà un défenseur confirmé. Au marché estival des transferts, son club Naples (Italie) a fait des efforts financiers immenses pour pouvoir le garder et le soustraire de la convoitise de Chelsea (Angleterre) qui reste toujours à l’affût.
L comme Libreville : la capitale du Gabon sera l’un des points phares de la CAN 2017 avec comme point d’orgue le match d’ouverture le 14 janvier et la finale du 5 août. Libreville abrite la poule A avec la sélection du pays hôte, mais aussi le novice Guinée Bissau, le Burkina Faso et le Cameroun.
M comme Mayombé : C’est un massif montagneux entre le Congo et le Gabon. Mais, au Sénégal, ce lieu est connu pour avoir été le lieu de détention du vénéré Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur de la confrérie mouride et dont le départ en exil est célébré à travers le Magal.
N comme Ndiaye : C’est l’un des noms des familles les plus usuels au Sénégal. Tellement usité que le pays se fait appeler abusivement Sénégal Ndiaye.
O comme Oyem : c’est la ville qui abrite les matchs de la poule C avec le champion en titre, la Côte d’Ivoire qui fera partie des favoris à sa propre succession. En plus de la Côte d’Ivoire, il y a la RD Congo, le Maroc et le Togo dirigé par Claude Le Roy.
P comme Pape Seydou Ndiaye : Le gardien de Niary Tally qui a remporté la médaille d’or des Jeux africains sera à sa première phase finale de CAN senior. Il a déjà disputé la CAN des moins de 23 ans à Dakar en 2015.
Q comme qualité : Pour gagner une CAN, il faut faire avec la qualité des pelouses qui ne sont pas toujours des meilleures en Afrique surtout pour des professionnels évoluant en Europe. Et vu que le Gabon est un pays au climat équatorial où il pleut régulièrement, il ne sera pas rare d’entendre des techniciens et/ou des joueurs se plaindre de la qualité des pelouses.
R comme Romai : Exit Puma, le Sénégal sera en Romai, son nouvel équipementier émirati. Si les gens ont applaudi cette signature, certains restent dubitatifs en raison des retards de livraison, les Lions ayant disputé leurs deux rencontres de préparation avec des maillots Puma. Pourtant le contrat de la firme prenait effet le 1er janvier.
S comme Sadio Mané : Ce sera l’une des attractions de la CAN 2017 avec sa place de 3-ème joueur africain, mais aussi son début de saison de très haut niveau avec Liverpool (Angleterre) où il est devenu rapidement un maillon fort. Avec ses neuf buts marqués, il est actuellement le meilleur buteur des Reds.
T comme Thierno Seydi : L’agent de joueurs basé en France suivra la CAN 2017, même si les possibilités d’affaires sont rares d’autant plus qu’il a plusieurs joueurs de son écurie évoluant dans de grandes sélections nationales.
U comme Union le quotidien gouvernemental gabonais fondé en 1973 est le seul quotidien au Gabon, le pays hôte de la CAN 2017.
V comme verdure : Au Gabon, les amoureux de la nature seront bien servis, car en plus du nombre important de parcs nationaux, mais aussi de la verdure sur toute l’étendue du pays qui abrite les plus grandes forêts du monde.
X comme Xons : Il n’y a pas que le Sénégalais qui y croient et dans la plupart des stades africains, c’est un phénomène existant et pendant cette CAN, on entendra des charlatans et autres marabouts offrir leurs services pour permettre aux sélections de remporter la 31-ème édition de la CAN qui démarre ce samedi.
Y comme Youssouf Sabaly : Formé à Paris et prêté à Bordeaux pour la saison 2016-2017, l’arrière droit français d’origine sénégalaise était espéré par les supporters des Lions qui veulent du renfort sur le côté droit de leur défense.
Z comme Zimbabwe : Les Warriors seront les seuls représentants de la partie australe du continent en l’absence des ténors habituels que sont l’Afrique du Sud et la Zambie, championne d’Afrique respectivement en 1996 et en 2012. Le Zimbabwe, adversaire du Sénégal le 19 janvier à Franceville, jouera sa 3-ème phase finale de CAN après celles de 2004 et 2006.