Gorgui Sy Dieng: « Nous avons les moyens de gagner l’Afrobasket, nous devons tous revenir et… »
Gorgui Dieng est d’avis que s’il avait pu être présent avec le Sénégal en juillet dernier lors du Tournoi de Qualification Olympique (TQO) de Manille, son pays se serait qualifié pour les JO de Rio. Dorénavant, toute son attention est portée sur l’AfroBasket 2017.
« Si je joue [à l’AfroBasket 2017], c’est pour le gagner. Je ne m’y rendrais pas pour juste faire de la figuration. Je veux y participer et le gagner. C’est aussi simple que ça. »
Malgré deux très bons matches contre le Canada et la Turquie, le Sénégal n’était pas parvenu à se qualifier pour la phase finale du TQO. Le rêve de prendre part aux JO s’était ainsi évanoui avec ces deux défaites.
Aujourd’hui, l’intérieur des Minnesota Timberwolves a le sentiment que le moment est venu de digérer définitivement cet échec et d’avancer, afin de s’assurer une place au prochain AfroBasket.
« Si j’avais été là [au TQO], nous aurions eu une chance, » affirme-t-il. « Mais bon, on ne sait jamais. Cette année, si nous nous qualifions pour l’AfroBasket [2017], je suis persuadé que les choses se passeront bien. »
Si tout se déroule selon les plans, celui qui était le meilleur marqueur (22.9 points de moyenne par match) du dernier AfroBasket, où le Sénégal a pris la quatrième place, pense qu’il sera en mesure de donner tout ce qu’il a pour mener son pays vers une consécration continentale attendue depuis bientôt 20 ans.
Pour Dieng, Brazzaville, la capitale de la République du Congo, sera l’endroit parfait pour écrire un nouveau chapitre du basketball sénégalais.
« Si tout le monde arrive à être présent en équipe nationale et à venir au tournoi, nous avons les moyens de le gagner, » avance l’intérieur de 2.11m, tout en ajoutant : « Si je joue [à l’AfroBasket 2017], c’est pour le gagner. Je ne m’y rendrais pas pour juste faire de la figuration. Je veux y participer et le gagner. C’est aussi simple que ça. »
Le Sénégal, actuellement No.4 sur le continent africain, peut se reposer sur bon nombre de joueurs talentueux évoluant dans des ligues compétitives à travers le monde. Mais le pays paie cher le fait qu’ils ne sont quasiment jamais là en même temps pour représenter le Sénégal. Pour diverses raisons, il manque en effet toujours deux ou trois éléments majeurs.
La compétitivité et le talent des Africains de l’Ouest ont été reconnus par beaucoup. Mais il reste indéniable que le groupe a besoin d’une plus grande cohésion.
Dieng estime aussi que les intérêts du pays doivent primer sur tous les autres.
« Nous devons tous revenir et jouer pour notre sélection nationale, et nous battre avec fierté pour notre pays. Il faut mettre les egos de côté et penser à l’équipe avant tout, si on veut avoir des chances de remporter bientôt des titres, » souligne Dieng.
Avec la nouvelle hiérarchie dans le basketball africain – le Nigeria est le champion en titre et la Tunisie No.2 – le natif de Kebemer est impatient de disputer les matches qualificatifs de la Zone 2 de FIBA Afrique, en début d’année prochaine.
Même s’il n’a pas encore confirmé sa participation aux matches qualificatifs, Dieng semble plutôt confiant quant à la présence du Sénégal à Brazzaville.
« J’aimerais jouer pour l’équipe nationale. Je vais tout entreprendre pour rejoindre mes coéquipiers et évoluer à mon meilleur niveau. Cette année [2017] devrait être l’année où tout le monde sera présent, solidaire et motivé pour gagner la compétition, » avertit-il.
Quand on lui demande comment le fait de jouer en sélection nationale influence sa carrière NBA, Dieng répond : « En jouant, tu es en meilleure forme et tu peux progresser. Pouvoir passer l’été avec la sélection est un bonus. C’est aussi une remarquable préparation pour les camps d’entraînement NBA. Au moment où la saison NBA commence, tu es prêt. »
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