Afrobasket 2017 – Moustapha Gaye : « Il faut avoir un groupe assez complémentaire »
Après la séance d’entrainement du mardi 18 Juillet, le sélectionneur des Lionnes du Sénégal, Moustapha Gaye, s’est prononcé sur les critères qui ont prévalu au choix des 16 joueuses qui vont poursuivre en France la préparation de l’Afrobasket féminin 2017. Dans l’entretien qu’il a accordé au journal Enqueteplus, le technicien a confié qu’il faut avoir un groupe assez complémentaire.
Vous avez réduit le groupe à 16 éléments. Quels sont les critères retenus pour le choix des joueuses ?
On est arrivé à la fin de la première étape qui constituait à revoir toutes les présélectionnées afin de faire une première évaluation. Nous devons être en principe à France à partir du 20 (juillet). Il était temps, hier, de réduire le groupe à 16 (joueuses). Le choix était difficile et facile à la fois parce qu’on a été assez objectif. Les filles se valent. Sur certains détails, on a fait le choix.
Pour les critères, il s’agit du savoir-faire des unes et des autres. Il y a ensuite la complémentarité et l’état d’esprit. Mais souvent, la différence se fait au niveau de la complémentarité. Parce que cela ne sert à rien d’avoir les meilleures joueuses à chaque poste pour faire une équipe. Il faut avoir un groupe assez complémentaire.
Vous avez retenu Mame Marie Sy et Astou Traoré même si elles n’ont pas participé à la première phase de la préparation. Avez-vous des garanties qu’elles vont venir pour la prochaine étape en France ?
Aujourd’hui, je peux certifier qu’elles seront là, s’il plait au Bon Dieu. Je leur ai parlé personnellement et elles m’ont donné leur assurance quant à leur participation à la deuxième partie de la préparation.
Il est prévu, dans votre programme, des matches amicaux pour la prochaine phase en France. Est-ce que ces rencontres sont déjà calées ?
Je ne peux pas être affirmatif mais on a des gens qui y travaillent. Peut-être d’ici demain ( Ndlr: hier mercredi), on en saura davantage. Mais on souhaite avoir des matches amicaux. Les premières motivations, c’est de bénéficier des installations modernes de l’INSEP (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance, en France) et changer de cadre. Cette année, j’ai demandé à changer de localité parce que 45 jours dans un même endroit ça peut être ennuyeux. Et même si on n’a pas de rencontres, il faut y aller. Marius Ndiaye et INSEP, c’est deux cadres différents. Après, si les matches amicaux viennent s’y greffer, ça sera un bonus.
On a noté, depuis quelques temps, des joueuses à l’infirmerie. Qu’est-ce qui explique cette situation ?
Cela est lié à la charge d’entraînement, de petits bobos. C’est toujours comme ça. On gère les pépins. Le staff médical travaille beaucoup. Comme j’ai l’habitude de le dire, le staff médical, c’est la partie la plus importante d’une équipe en phase de préparation. Ils font du bon boulot. On ne s’inquiète pas. On espère qu’elles vont se rattraper à l’étape suivante.