SFR Sport 1ne révolutionne pas sa grille pour la rentrée mais apporte quelques ajustements

La chaîne boucle sa grille de rentrée avec des ajustements, mais sans révolution, avant l’arrivée du foot européen dans un an.

 

En attendant un changement de nom à venir en « Altice Sport », un déménagement dans de plus grands studios parisiens en début d’année prochaine, de plus gros moyens de productions et l’arrivée de la Ligue des champions et de la Ligue Europa à la rentrée 2018, SFR Sport entamera, début août, sa deuxième saison en mode continuité. Son mercato télé sera relativement calme comparé à celui de l’été dernier où Christophe Dugarry, Frank Leboeuf, Éric Di Meco, Jérôme Rothen et Emmanuel Petit avaient notamment été recrutés avec des contrats à long terme, sur trois ou quatre saisons selon les profils.

Cette fois, seul Damien Comolli rejoint l’équipe d’experts. L’ancien directeur sportif de Saint-Étienne (2004 et 2008-2010), Tottenham (2005-2008) et Liverpool (2010-2012) interviendra autour des matches de Premier League du week-end pour apporter son analyse. « On souhaitait avoir l’œil d’un technicien, explique François Pesenti, directeur des sports de SFR Media. C’est à peu près ce qui se fait de mieux en terme de foot anglais, il voit tous les matches, il est très pertinent. » Cette arrivée accompagne une refonte des plateaux du week-end avec un nouveau duo de présentateurs : Lesly Boitrelle, en provenance de BFM Sport (chaîne d’infos du groupe), et Nicolas Vilas, jusqu’ici animateur de la quotidienne 91e minute. Julien Momont, présentateur la saison passée, devient l’homme des statistiques et de l’analyse vidéo accompagnée de l’indispensable palette. Sur les matches, les commentateurs leaders restent inchangés avec Luigi Colange et Jérôme Sillon côté journalistes et Jérôme Rothen et Éric Di Meco pour les consultants.

Si l’émission de débriefing de fin de journée, PL Zone continuera d’être présentée par Salim Baungally, celui-ci ne sera plus accompagné de Frank Leboeuf et Christophe Dugarry mais d’autres consultants. En effet, ces derniers sont recentrés sur Le Vestiaire. « Ce sera vraiment le rendez-vous de toutes nos stars, confirme François Pesenti. On va réunir nos consultants vedettes en priorité sur ce show et leur demander de commenter un peu plus l’actualité du jour pour se renouveler quotidiennement. »

Vilas, Boitrelle et Bouhafsi mis en lumière

Le duo Vilas-Boitrelle animera également un nouveau prime, Full Time, chaque lundi soir. Il s’agit en réalité d’une nouvelle version de l’émission Half Time, diffusée jusqu’ici le dimanche à la mi-journée. «Cela laisse plus de temps aux équipes pour travailler les images, peaufiner les sujets et avoir une vision sur l’ensemble des matches du week-end, justifie Pesenti. L’idée est de montrer tout ce qu’on a n’a pas vu du week-end de Premier League, tous les à-côtés, les insolites.»

L’autre grand changement de la grille concerne l’access prime-time de la semaine. Comme annoncé dans L’Equipe le 17 juin dernier, l’émission 91e minute disparaît au profit d’un nouveau rendez-vous, diffusé de 19h30 à 20h30 et présenté par Mohamed Bouhafsi. « Momo sera la tête d’affiche mais il sera épaulé par deux autres journalistes, précise Pesenti. Il s’agit d’une émission beaucoup plus hard news qu’auparavant. On souhaite en faire un show du foot européen et du foot français, avec des interviews exclusives, des infos, etc. Des consultants pourraient également défiler en plateau pour une analyse, mais sous un format court. À un an de l’arrivée de la Ligue des champions sur nos antennes, on va commencer à traiter les grands clubs européens par ce biais-là.»

Dans cette optique, le magazine de reportages Transversales, présenté par Daniel Riolo, prendra également une tonalité plus européenne et devrait désormais bénéficier d’une diffusion en prime-time le mardi soir. Les autres ajustements s’étaleront tout au long de la saison, y compris du côté des recrutements. Mais dans la limite du raisonnable selon François Pesenti : «Il y aura un peu de renforts mais peu… On a déjà la chance d’avoir un beau casting, on ne va pas piller tout le monde pour la Ligue des champions.»