Le Paris Saint-Germain a assuré l’essentiel face au FC Bale

Longtemps malmené par le FC Bâle, le PSG a su faire preuve de réalisme pour l’emporter (3-0) grâce à Angel Di Maria, Lucas et Edinson Cavani, mercredi au Parc des Princes.

Le match : 3-0

À défaut de briller, le PSG a assuré l’essentiel, mercredi en Ligue des champions, en disposant du FC Bâle (3-0). En manque de mouvements, de conviction et d’impact dans les duels, les Parisiens ont longtemps été timorés contre les Suisses. Les ultras, autorisés à venir au Parc des Princes deux heures et quart avant le coup d’envoi de la rencontre,ont pourtant donné de la voix pour les désinhiber. Les joueurs d’Urs Fischer ont failli profiter de cette apathie pour ouvrir le score en première période. Sur une remise de la tête de Birkir Bjarnason, Michael Lang a d’abord trouvé la barre d’Alphonse Areola (5e), Matias Delgado a ensuite perdu un duel face au gardien parisien (11e), avant que Seydou Doumbia ne trouve le poteau (36e).
Les Parisiens ont été beaucoup plus efficaces : ils ont ouvert leur score sur leur deuxième occasion franche. Angel Di Maria a profité d’un contrôle raté d’Edinson Cavani pour marquer d’une reprise du droit, son mauvais pied (40e). La première occasion était intervenue quatre minutes plus tôt, une frappe de Rabiot détournée en corner par Vaclik. Ils ont été plus entreprenants en deuxième période. Cavani s’est fait reprendre dans la surface par Balanta (48e), avant de perdre un face-à-face avec le gardien (62e).

Dans la minute, Lucas a mis le PSG à l’abri, profitant d’une remise malheureuse de Suchy sur un centre d’Aurier. Le défenseur helvète a failli se rattraper de sa boulette, mais sa tête a terminé sa course sur le poteau (66e). Quand ça veut pas… Les Parisiens ont ajouté un dernier but dans les arrêts de jeu. Jesé s’est procuré une première occasion, mais a tiré sur le gardien (90e+1). Edinson Cavani, lui, l’a trompé sur penalty (90e+2). Ce succès permet au PSG de rester à hauteur d’Arsenal, son concurrent pour la première place du groupe A.

Le joueur : Adrien Rabiot, niveau Ligue des champions

Préféré à Grzegorz Krychowiak, Adrien Rabiot a délivré une prestation digne de la Ligue des champions. Il a joué très proprement, avec très peu de déchet dans ses orientations et ses interventions. D’abord à droite dans le 4-3-3 mis en place par Unai Emery, il n’a cessé de permuter avec Marco Verratti à partir de la demi-heure de jeu. Il est, avec l’Italien, à l’origine de tous les changements de rythme de l’équipe parisienne. Et du premier but, puisque c’est lui qui lance Matuidi, auteur du centre décisif. Ses passes dans le dos de la défense et dans les intervalles ont été un régal. Il ne lui a manqué qu’un but pour que sa prestation soit parfaite, mais Vaclik a sorti sa frappe (36e).

Le fait : les Ultras ont assuré

Prévenus deux heures et quart avant le début du match, les Ultras étaient bien présents au Parc. Ils se sont d’ailleurs fait entendre : ils n’ont pas arrêté de sauter, chanter, applaudir, bref assurer une ambiance que l’on avait plus vue (et entendue) dans l’antre parisienne depuis des lustres. Ils ont tellement assuré le spectacle depuis les virages qu’ils ont été applaudis par les spectateurs assis en latérales, notamment lorsqu’ils ont entonné un «Allez Paris» façon «Aux Armes» des Marseillais. À quatre jours du Classique, ils n’ont pas oublier d’ «enc…» l’OM d’entonner un «Qui ne saute pas est Marseillais» (90e). Histoire de se chauffer.