Pape Diouf s’interroge sur la faiblesse des affluences de la Can comparées à l’Euro

L’Euro 2016 clôturée dimanche dernier avec la victoire 1-0 (après prolongations) du Portugal sur la France et qui a été une grande réussite populaire doit inspirer les dirigeants du football africain qui tarde à inscrire leurs compétitions dans le même sens, a laissé entendre Pape Diouf, l’ancien président de l’Olympique de Marseille (élite française).
« S’il y a une seule leçon à tirer de cet Euro pour le football africain, c’est de voir au-delà des contraintes économiques, comment faire de telle sorte que les compétitions sur le continent soient populaires », a dit le journaliste sportif consultant pour la chaîne française Canal Plus pendant l’Euro.
« Quand on voit ce beau monde hors et dans les stades, on se demande comment ils font et je ne crois pas que ce soit seulement un problème économique », a-t-il relevé dans un entretien avec l’APS.
« J’ai vu que Koumé (Mamadou) dans une chronique publiée dans Stades (samedi) a eu les mêmes interrogations », a-t-il rappelé soulignant que des leçons doivent être tirées à ce niveau.
« On voit que durant les Coupes d’Afrique des nations, beaucoup de rencontres se déroulent devant des gradins vides », a fait remarquer l’ancien agent de joueurs qui enseigne le journalisme à Marseille.
Dans l’autre sens, cet Euro a confirmé les qualités des joueurs africains ou d’origine africaine, a ajouté l’ancien président de l’OM, appelant à trouver une solution à la faiblesse des affluences lors des matchs de CAN.
A l’exception notable de la CAN 2002 au Mali et du CHAN 2016 au Rwanda, les stades sonnaient plutôt creux lors des phases finales des compétitions continentales.