Mondial 2018 – Edinson Cavani (Uruguay) : «C’était horrible»

L’attaquant de l’Uruguay, qualifié pour les 8es de finale après son succès sur l’Arabie Saoudite (1-0), a mis la piètre qualité du match sur le compte de la chaleur écrasante.

«Vous avez donné l’impression d’avoir souffert des conditions climatiques…
C’était horrible, c’est clair. On espérait que ça s’améliore au fur et à mesure mais la température ne baissait pas. Je pense qu’avec ces conditions ils (les joueurs saoudiens) ont dû se sentir davantage à la maison que nous. Il faisait très lourd, je ne sais pas si c’était lié à l’humidité mais c’était terrible. C’est pourquoi ce qu’on veut retenir, c’est la victoire.

Avec deux victoires en deux matches, vous voilà déjà qualifiés. C’est une belle satisfaction ? 
C’est très important. Notre premier objectif était de se qualifier pour les 8es de finale, c’est fait. Maintenant, il faut continuer car tout n’a pas été parfait, il y a des choses à améliorer.

Comment allez-vous aborder le troisième match, contre la Russie ? 
On essaiera de l’emporter pour terminer premiers du groupe. Mais bon, le plus important était déjà de passer.

«On a évidemment des choses à corriger»

Vous pourriez tomber contre l’Espagne, le Portugal… 
On ne sait jamais. L’Espagne est en train de jouer. On va déjà penser à nous, récupérer, rester tranquilles et voir ce qui arrive.

Après ces deux premiers matches, comment situez-vous l’équipe uruguayenne ? 
Quand elle gagne, je la vois super bien (rire). On a évidemment des choses à corriger. Avant de faire des conclusions, un des éléments à prendre en compte, vous en parliez, c’est la chaleur qu’il a fait aujourd’hui. C’était difficile de mettre du rythme comme contre l’Egypte.

Vous faites la différence sur deux coups de pied arrêtés… 
C’est le football. Des fois tu travailles et tu essaies tout un tas de choses et les buts arrivent de la manière dont tu ne t’attendais pas. Mais bon, c’est une manière de mettre des buts qui n’est pas si simple.

Une dernière question, sur votre situation : vous restez à Paris ? 
Oui ! (sourire)»