Löw : «Je me sens en sécurité»

Joachim Löw n’a esquivé aucun sujet lors de sa conférence de presse, mercredi, au Stade de France avant de rencontrer la Pologne, jeudi.

«Que ressentez-vous en revenant dans ce stade après avoir connu la tragique soirée du 13 novembre ?
Je suis arrivé un peu plus tôt sans les joueurs et évidemment, il y avait quelques pensées qui sont remontées. Mais je n’ai jamais eu l’impression (à l’époque) que quelqu’un était en insécurité. (Aujourd’hui) on reste concentré sur le match. Il n’est pas nécessaire de reparler de la sécurité aux joueurs. Je me sens en sécurité et je me réjouis du match de demain.

Quelles sont les forces de l’équipe polonaise ?
C’est une équipe organisée qui joue bien les contres et a un jeu de transition rapide, meilleur encore que celui de l’Ukraine. Elle possède des joueurs très rapides qui peuvent prendre la profondeur mais qui ne sont pas aussi forts en un contre un. C’est l’une des meilleures équipes de contre que j’ai vue depuis deux ans. Contre la Pologne, c’est toujours difficile. Ils ont beaucoup d’expérience avec des garçons qui évoluent à l’étranger comme (Robert) Lewandowski (au Bayern), (Arkadiusz) Milik (à l’Ajax)… Certains connaissent, en plus, très bien la Bundesliga…

Dans quel état se trouve Mats Hummels (mollet) ?
Je verrai après l’entraînement du soir. Il s’est entraîné deux fois sans souci mais je ne prendrai aucun risque s’il ne se sent pas à 100%. Il dit se sentir bien pour l’instant. On va discuter avec les médecins.

«Schweinsteiger, un leader émotionnel»
Comment va Bastian Schweinsteiger (reprise) et quelle est son influence dans l’équipe ?
Il a fait des progrès, il a beaucoup travaillé durant la préparation. Il n’a pas la condition pour tenir 90 minutes mais c’est un leader émotionnel. Tout le monde l’écoute, il a une influence sur tous les joueurs. Il a tout gagné en club et en équipe nationale. Il est très important pour moi dans les discussions car il réfléchit sur le foot, il regarde le jeu.

Quels sont vos critères de décision pour choisir entre Mario Götze et Mario Gomez ?
Déjà, je suis chanceux de posséder ces deux joueurs. Götze, je ne l’ai d’ailleurs pas vu aussi mauvais contre l’Ukraine que certains. Il a beaucoup travaillé pour l’équipe. On aura davantage de possession contre la Pologne donc c’est parfois important d’avoir des joueurs dans les intervalles car les lignes seront serrées. On verra donc en fonction des défenseurs adverses. Si l’adversaire a des problèmes au milieu, Götze est plus important car il distribue les ballons dans ces espaces. Ça dépendra de mon ressenti. Mais Gomez peut être un atout sur les centres aériens dans la surface donc il est aussi une bonne option.

Manuel Neuer sera-t-il encore votre capitaine ?
Oui.»