L’Olympiakos de PAC élimine l’AC Milan et rejoint les 16es de finale de la Ligue Europa

L’AC Milan ne verra pas les 16es de finale de la Ligue Europa. Les Milanais ont tout perdu en s’inclinant sur le terrain de l’Olympiakos (3-1), ce jeudi.

L’AC Milan avait un pied et demi en 16es de finale de la Ligue Europa, avant son périlleux déplacement au Pirée. Les Milanais pouvaient se permettre une défaite par moins de deux buts d’écart, mais ils ont tout perdu dans l’ambiance bouillante du stade Karaïskakis (3-1). Les Italiens sortent de la Ligue Europa dès la phase de groupes, en raison d’une différence de buts inférieure à celle de l’Olympiakos. Depuis 1999, à chaque fois qu’il était engagé en Coupe d’Europe, l’AC Milan sortait au moins de la phase de groupes.

Venus en Grèce pour tenir le nul, pas vraiment portés vers l’attaque en début de rencontre, les Milanais ont toutefois eu les deux plus grosses opportunités de la première période par Higuain (18e) et Calhanoglu (21e). Mais l’Olympiakos a mis davantage d’intensité au fil des minutes. D’abord imprécis, les Grecs se sont montrés plus insistants après la mi-temps. Et la rencontre est devenue folle.

Ancien joueur de l’AC Ajaccio, le défenseur sénégalais Pape Abou Cissé a enflammé le stade Karaïskakis en ouvrant le score (60e) de la tête, sur un centre de Koutris, dans une défense milanaise à contretemps. Le début d’une partie totalement débridée. Après deux grosses opportunités de Cutrone (62e) et Higuain (66e), et un sauvetage miraculeux de Reina devant Fortounis (65e), l’Olympiakos a fait le break sur un but chanceux, une frappe de Guilherme déviée par Zapata dans son but (70e). Alors virtuellement qualifié, l’Olympiakos a perdu le sourire, quand le Colombien a marqué à son tour (72e) pour redonner la qualification à l’AC Milan.

Mais le match a basculé une nouvelle fois quand Abate a ceinturé Torosidis dans la surface. Fortounis a pris Reina à contre-pied (81e) pour envoyer l’Olympiakos en 16es de finale, et laisser Gennaro Gattuso le visage défait dans sa zone technique.

0 : L’AC Milan ne s’est jamais imposé à l’extérieur contre une équipe grecque en Coupe d’Europe (4 nuls, 2 défaites).

Le joueur : Reina, entre ombre et lumière

Cantonné aux seconds rôles derrière la perle Gianluigi Donnarumma habituellement, Pepe Reina a trouvé dans la Ligue Europa une fenêtre d’expression maigre mais bienvenue. Le gardien espagnol de 36 ans a prouvé qu’il avait de beaux restes dans la cocotte minute du Pirée, sans pouvoir sauver les Milanais pour autant. Vigilant sur une frappe de Guerrero (1er), présent pour claquer un coup franc de Fortounis (44e) ou sur une tentative d’Elabdelloaui (58e), il s’est fait piéger sur le but de Cissé, où il est sorti au premier poteau sans succès. S’il a sauvé Milan devant Fortounis d’une sortie parfaite (65e), il s’est fait lober sur le but de Zapata contre son camp (70e). Après avoir retardé l’échéance, il a dû s’incliner sur le penalty de Fortounis, sur lequel il est parti du mauvais côté (81e).

Dudelange accroche le Betis

Dans l’autre match du groupe, le Betis a terminé premier de la poule malgré un nul sans gloire sur le terrain de Dudelange (0-0). Il s’agit du premier point en Coupe d’Europe pour l’équipe luxembourgeoise.