Ligue des Champions : Zinédine Zidane et le Real Madrid iront à Munich «pour gagner» mercredi

Tenant de la Ligue des champions, le Real Madrid se déplace à Munich pour y défier le Bayern mercredi (18h45), en quarts de finale aller.

Au Real, vous avez été l’adjoint de Carlo Ancelotti, actuel entraîneur du Bayern. Lequel de vous deux connaît le mieux l’autre ?
Je le connais bien, et lui aussi me connaît, mais cela ne veut rien dire. Ce n’est ni un avantage, ni un inconvénient. Il y a un match demain et deux très bonnes équipes qui vont s’affronter, rien de plus. Et Carlo et moi n’allons pas jouer.

A quel stratégie vous attendez-vous mercredi soir de la part d’Ancelotti ?
C’est une équipe qui sait gérer ses matches à domicile comme à l’extérieur, en essayant de mettre de l’intensité. Mais pour nous, le plus important est ce que nous, nous allons faire. Nous devons bien entrer dans le match.

Le trio offensif « BBC » (Bale, Benzema et Ronaldo) a été critiqué ces derniers temps. Ont-ils été piqués dans leur orgueil ?
Ce sont des joueurs d’expérience, de très bons joueurs, donc ils sont critiqués. Plus tu es bon, plus on te critique, et ils le savent. Ils y sont habitués. Mais j’ai trois joueurs de caractère, avec beaucoup de personnalité, et ce n’est pas le genre de rendez-vous qui leur fait peur. Ils adorent ce genre de matches.

Bale «se rapproche de son meilleur niveau»

En 2014 lors du succès du Real en demi-finale face au Bayern (4-0), ces trois attaquants avaient brillé en contre-attaque. Peuvent-ils récidiver ?
Nous allons essayer. Mais nous avons toute une équipe, pas seulement trois attaquants. Nous connaissons leur importance mais nous avons un bloc solide et équilibré. Nous allons jouer ce match pour le gagner, comme à notre habitude. Ce qui s’est passé il y a trois ans, c’est du passé. C’était spectaculaire, d’autant que j’étais adjoint à l’époque, mais l’adversaire a changé, il est plus fort et c’est un tout autre match.

Après ses trois mois d’absence sur blessure cet hiver, Gareth Bale a-t-il retrouvé tous ses moyens ?
J’espère. Je trouve qu’il se rapproche de son meilleur niveau, petit à petit. J’espère que demain (mercredi) on va voir son meilleur visage. C’est une rencontre importante pour lui, cela peut être un match référence.

Côté Bayern, l’éventuelle absence de Robert Lewandowski, incertain, peut-elle changer la donne ?
Nous verrons s’il joue ou pas. Nous préparons le match comme s’il devait jouer. Mais (…) si Lewandowski ne joue pas, son remplaçant fera bien les choses aussi.

«La veille, je suis tranquille»

Quelle est votre relation avec votre compatriote Franck Ribéry, que vous avez connu en sélection ?
Elle est très bonne. Je l’ai connu quand il est arrivé (en équipe de France en 2006, NDLR), il était très jeune et il blaguait tout le temps. Dès le deuxième jour, il me jetait déjà des choses sur la tête ! J’ai de bons souvenirs de lui. Franck est un peu comme Marcelo chez nous, toujours à blaguer, toujours souriant, et c’est très positif pour une équipe. Et en tant que joueur, il fait très bien les choses, c’est un joueur important de cette équipe du Bayern.

Vous-même, on vous voit sourire en conférence de presse avant un quart de finale de Ligue des champions. Comment faites-vous ?
Chacun a sa manière d’être. La mienne est comme ça. J’essaie de me montrer tel que je suis réellement et je prends du plaisir à l’idée que nous allons jouer un quart de finale contre le Bayern. Je suis quelqu’un de très positif, toujours, je ne me prends pas la tête. Après, quand le match commence, à l’intérieur (du crâne), c’est comme pour tous les entraîneurs. Mais la veille, je suis tranquille.