L’Allemagne accrochée par la Pologne (0-0)

Pas de but entre l’Allemagne et la Pologne (0-0), jeudi au Stade de France, où la Mannschaft a buté sur une formation plutôt séduisante mais qui n’a pas cadré la moindre frappe.

Le match : 0-0

Heureusement qu’il y a deux périodes en football, doivent se dire les spectateurs et les téléspectateurs de cet Euro. Allemagne-Pologne (0-0), ce jeudi soir au Stade de France, n’a pas échappé à ce triste sort. Les 45 premières minutes de ce choc du groupe C ont été décevantes. Les deux équipes ont eu les pires difficultés à construire des actions de jeu abouties en raison d’un déchet technique conséquent.
Le second acte a été plus enlevé avec plus de vivacité et d’actions dangereuses. Les deux équipes ont eu leurs chances: Milik, côté polonais, en a loupé au moins deux très nettes (46e et 69e). Götze et Özil (47e, 69e) ont mis à l’épreuve Fabianski, pour les deux meilleures situations allemandes de la rencontre. Malgré ces efforts, le score n’a pas évolué pour le premier 0-0 du tournoi.
Le film du match

Le fait : Milik manque l’immanquable

À la 46e minute, juste après le retour des vestiaires, la Pologne a développé une action collective aboutie. Grosicki, passé par la France et Rennes, parvient à déborder et centre dans les six mètres. Milik devance Boateng mais rate sa tête, juste devant Neuer. Le ballon passe à côté. Dans la minute suivante, l’Allemagne riposte avec son premier tir cadré de la rencontre par Götze, globalement décevant.

L’homme du match : Milik

Dans ce match fermé, un attaquant s’est signalé côté polonais. Et ce n’est pas forcément celui que l’on attendait. Arkadiusz Milik, qui évolue à l’Ajax Amsterdam, a eu plusieurs opportunités pour tromper Manuel Neuer. Mais il n’était visiblement pas inspiré. A la 46e, il loupe une tête à bout portant dans les six mètres seul face au gardien allemand. À la 69e minute, au terme d’un beau mouvement, il est idéalement servi au point de penalty mais rate encore sa reprise. Egalement à son discrédit, une contre-attaque mal négociée (52e) et un coup-franc, pourtant bien placé, hors cadre.