Justice : Un dirigeant de la CAF bientôt devant la CPI

La justice française a ordonné la remise à la Cour pénale internationale de Patrice-Edouard Ngaïssona, président de la Fédération centrafricaine et membre du comité exécutif de la CAF, soupçonné d’avoir commis ou aidé à commettre des crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

La cour d’appel de Paris a donné lundi son feu vert à la remise à la Cour pénale internationale (CPI), basée à La Haye, de Patrice-Edouard Ngaïssona, un ex-chef de milice centrafricaine et président de la Fédération centrafricaine de football depuis 2008. Ce dernier avait été arrêté en le 12 décembre dernier.

Visé par un mandat d’arrêt de la CPI, le dirigeant de 51 ans, élu en février dernier au Comité exécutif de la CAF, est soupçonné d’avoir commis ou aidé à commettre des crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans l’ouest de la République centrafricaine entre septembre 2013 et décembre 2014. Il avait été interpellé en France le 12 décembre et écroué dans la prison de Fleury-Mérogis, dans l’Essonne.