El hadj Malick Sy dit Souris veut des suites après les sanctions infligées à l’US Ouakam

L’ancien président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), El hadj Malick Sy dit Souris dit attendre « la suite » après les sanctions infligées à l’US Ouakam relativement aux incidents du 15 juillet ayant occasionné le décès de huit personnes et plus de 300 blessés.

« Si ça doit s’arrêter là, on aura comme un sentiment d’inachevé, j’aurais compris que les sanctions positives et négatives soient globalisées« , a indiqué à l’agence de presse sénégalaise, l’ancien président de la FSF interrogé en marge de l’assemblée générale de l’Association nationale de la presse sportive du Sénégal, samedi.

« Ce qui s’est passé est extrêmement grave mais on ne peut pas dire on sanctionne l’US Ouakam et c’est fini« , a estimé l’ancien ministre de la République qui dit s’attendre à une suite sur ces sanctions.

« Il est vrai que le temps de la justice des hommes, des ligues et des fédérations n’est pas celui des hommes« , a-t-il indiqué, relevant toutefois que la nécessité de faire passer un volet éducatif après ces graves incidents.

L’US Ouakam, considérée comme « exclusivement responsable » des incidents survenus au stade Demba Diop lors de la finale de la Coupe de la ligue ayant, a été suspendue pour 7 ans de toute participation aux compétitions de football sur le plan national. Elle avait décidé ce vendredi la Commission de discipline de la Ligue sénégalaise de football professionnel.

A la fin de cette suspension de 7 ans, l’US Ouakam qui évolue dans l’élite du football national en ligue 1, va reprendre la compétition en division régionale (5-ème niveau du football national, a ajouté le président de la Commission de discipline, Me Baboucar Cissé faisant lecture de la sanction.

Les Ouakamois dont les supporters « ont commis une faute grave inimaginable et inadmissible sur un terrain de football« , selon le président de la Commission de discipline, « sont condamnés à une amende de 10 millions de francs CFA« .

El hadji Malick Sy, par ailleurs conseiller spécial du président de la République, espère que « d’autres choses vont suivre sinon il y aura comme un goût d’inachevé« , a-t-il dit s’attendant à des rapports exhaustifs sur ce qui s’est passé au stade Demba Diop.

« S’il faut se plier au décret divin, on ne peut exclure le libre choix des hommes dans ces incidents« , a-t-il insisté appelant les populations et la famille du sport nationale, a tiré toutes les conclusions de ce drame.