Coupe de France : le PSG rejoint Rennes en finale

Vainqueur de Nantes mercredi soir (3-0), le PSG disputera une cinquième finale d’affilée en Coupe de France face au Stade Rennais, le 27 avril.

Grâce à son succès logique sur Nantes (3-0), le PSG retrouvera Rennes, vainqueur à Lyon (3-2) mardi, le 27 avril au Stade de France, où le club parisien tentera de conquérir un cinquième trophée consécutif. Une telle série serait bien plus mémorable que cette demi-finale peu emballante, malgré les trois buts inscrits. En première période, le PSG a monopolisé le ballon pendant vingt-neuf minutes exemptées de tout danger, jusqu’à un décalage signé Mbappé, pour Verratti, qui a armé une frappe croisée du droit, fatale, depuis l’extérieur de la surface (1-0, 29e). Déjà buteur avec l’Italie contre le Liechtenstein (6-0), pendant la trêve internationale, le milieu transalpin a étiré sa réussite en club et placé logiquement son équipe en tête, devant un adversaire incapable de tenir le ballon jusque-là.

Même s’ils ont mieux fini la mi-temps, ce sont essentiellement les raids de Coulibaly qui ont permis aux Canaris d’exister jusqu’à la pause. Une première échappée vers le but parisien (13e) a précédé une action très litigieuse : à la 37e minute, l’avant-centre nantais s’est débarrassé de Kimpembe avant d’effectuer un grand pont sur Thiago Silva, qui l’a accroché du pied gauche. Mais M. Letexier, conforté par l’avis des arbitres en régie, n’a pas sanctionné le défenseur central brésilien. Nullement découragé par cette décision, Coulibaly a encore diffusé une menace importante par une tête trop croisée (45e), après avoir pris une nouvelle fois le dessus sur Kimpembe.

Privé à la reprise de Marquinhos, blessé juste avant le mi-temps et remplacé par Paredes, Paris a maintenu son emprise sans flamboyance ni occasions. L’arbitre a bousculé cette monotonie en accordant au PSG une opportunité unique après l’heure de jeu, en sifflant un penalty pour une main décollée de Pallois, après visionnage des images en bord de terrain. Mbappé a transformé le penalty, donné à retirer en raison de l’entrée trop précoce de Nantais dans la surface. L’attaquant international a alors changé de côté, pour la plus grande joie de Tatarusanu, qui avait plongé sur sa gauche (65e). Six minutes plus tard, cette demi-finale a connu un nouveau rebondissement, avec l’expulsion de Coulibaly, pour un second avertissement (54e, 71e). À onze contre dix, le champion de France a géré, ce qui ne l’a pas empêché d’obtenir un second penalty pour une faute de Diego Carlos sur Daniel Alves. Mbappé, cette fois-ci, n’a pas échoué, malgré la très bonne anticipation du gardien roumain (2-0, 85e), ensuite battu par un lob succulent de Daniel Alves (3-0, 90e +2). Une très jolie note technique pour conclure une rencontre surtout animée par l’arbitrage.

Le joueur : Choupo-Moting en toute discrétion

Associé à Mbappé, comme dimanche à Toulouse, Choupo-Moting a continué son intérim très discret, en l’absence de Neymar, Cavani et Di Maria. L’international camerounais, qui avait raté une occasion immanquable au Stadium, n’a vraiment pas pesé sur le compacte défense nantaise. Même si le contexte collectif n’est plus aussi brillant côté parisien, le joueur formé à Hambourg ne profite pas de l’extension de son temps de jeu pour marquer des points. Il a d’ailleurs été remplacé par Draxler à la 77e minute.

17 : En battant Nantes, le PSG s’est qualifié pour la dix-septième finale de Coupe de France de son histoire. Il en a déjà remporté douze.