CAN 2019 – Guinée équatoriale vs Sénégal : Les coulisses d’avant-match

A l’heure de recevoir le Sénégal pour le compte de la 5e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2019, la Guinée équatoriale nous offre de belles coulisses dans sa capitale administrative, Malabo. L’envoyé spécial du journal Record a pu les rassembler.

Les bonnes recettes de Marie Madeleine

Implanté au cœur du quartier Bar estadio de Malabo, «la saint-louisienne» est le coin privilégié des amateurs de la cuisine sénégalaise. Cet établissement est dirigé par Marie Madeleine Fall, fille de Serigne fall, ancien comédien de la troupe Bara Yeggo. Les clients ont l’embarras du choix entre plusieurs plats nationaux et locaux. Les journalistes sont abonnés là-bas depuis leur arrivée à Malabo. En plus de l’accueil chaleureux réservé aux clients, la qualité et l’hygiène sont aussi de mise. A cela, il faut ajouter la disponibilité de la gérante,

Marie Madeleine fall, dont le sourire illumine les lieux. Elle est assistée de Ngoné Diallo, une ancienne basketteuse, originaire de cité Port à Dakar.

L’ASC Waaxu avec Saër sans Augustin et Cheikh

Infatigable. Le président de la ligue sénégalaise de football professionnel, Saër Seck, a effectué hier son traditionnel footing au Nuevo stadio de Malabo (Nouveau stade de Malabo). Cette fois, il n’y avait pas Me Augustin Senghor et Sheikh Seck, ses coéquipiers de l’ASC Waaxu (presser le pas). Le président de la FSF regardait depuis la main courante le galop des « Lions ». «J’ai un peu marché ce matin (hier) à l’hôtel. Il y a de l’espace là-bas», glisse le maire de Gorée. Pendant ce temps, le 1er vice-président de la fédération continuait tranquillement son footing. Il prenait le temps de taquiner notre confrère de DakarActu, Bamba Diagne, confortablement installé sur sa chaise.

Les Sénégalais de Malabo derrière les « Lions »

Pour cette première séance ouverte, les « Lions » ont reçu la visite des supporters sénégalais établis à Malabo. Ils étaient une cinquantaine dans les tribunes, smartphones en mains, pour immortaliser ces moments qui marquent le retour de l’équipe nationale en terre équato-guinéenne. Certains ont revêtu le maillot de l’équipe nationale. Toutefois, ils étaient moins chauds que la bande à Nabou Sembène qui met chaque fois l’ambiance avec leurs tams-tams.

Malabo plongé dans un calme plat

A 24 heures de la rencontre Guinée équatoriale-Sénégal, on ne sent pas l’engouement dans les artères de Malabo. Les gens vaquent tranquillement à leurs occupations. L’élimination du Nzalang Nacional en est la cause. La Guinée équatoriale est absente de la CAN depuis 2015, année de sa dernière co-organisation avec le Gabon. Elle avait fini 4ème après s’être inclinée devant la RC Congo (0-0, 2 tab 4) lors de la petite finale.

L’internet, un véritable luxe…

En Guinée équatoriale, l’internet est une denrée rare. Il faut effectuer une véritable gymnastique pour trouver une connexion stable et de qualité. C’est la croix et la bannière pour ouvrir sa boite email et ne parlons même pas d’envoyer un élément audio ou une vidéo. Bien que la puce soit à 1500, il faut débourser près de 30 000 francs pour avoir une connexion acceptable. Les journalistes se rabattaient sur l’hôtel Sofitel Sipopo, situé à une vingtaine de kilomètres pour pouvoir envoyer leurs éléments moyennant 15 000 et 20 000 pour le transport. Il faut noter que l’utilisation des réseaux sociaux est limitée. Par exemple, il est difficile d’émettre des appels vidéo sur Whatsapp.

Les automobilistes ne se plaignent pas

Il n’existe presque pas de mototaxis en Guinée équatoriale, où les voitures et le carburant coûtent moins cher qu’au Sénégal. Le litre de gasoil est à 350 francs et celui de l’essence à 450. Contrairement à Dakar où les prix varient entre 590 pour le gasoil et 690 pour l’essence. Cela s’explique par le fait que la Guinée équatoriale fait partie des grands pays producteurs de pétrole en Afrique.

RECORD