Après la qualification des Lions à l’Afrobasket : Les leçons d’une campagne

L’Equipe nationale masculine s’est qualifiée pour l’Afrobasket 2017, après avoir terminé en tête, à l’issue du tournoi de la Zone 2. Les Lions ont réalisé un parcours sans faute à Dakar devant la Guinée, le Cap-Vert et le Mali, à domicile, après une mauvaise prestation lors de la manche aller à Bamako. Enseignements d’une qualification.

Forte mobilisation du public et solidarité des entraîneurs
La qualification des Lions à l’Afrobasket 2017 a été obtenue grâce à la forte mobilisation de la famille de la balle orange. A l’image des techniciens, des anciens joueurs ou encore des anciens dirigeants du basket, tous ont mis la main au panier. Un geste rare et exceptionnel à saluer. Une unité autour d’un seul objectif qui a naturellement porté ses fruits. Trois jours durant, le combat a été le même avec à l’arrivée un succès bâti dans l’unité et la solidarité.

Le mauvais casting de la Dtn
Dans la composition du groupe mis en place pour le tournoi de la Zone 2, faut noter que la responsabilité de la Direction technique nationale (Dtn) est très grande. D’aucuns n’ont pas compris le niveau trop faible de certains joueurs qui ont été convoqués. D’où le mystère qui entoure les critères de sélection. En fait, c’est comme si la Dtn minimisait ses adversaires au point de pas mettre la meilleure équipe possible, surtout à Bamako. Il faudrait donc, situer les responsabilités avant de songer à la prochaine campagne.
Il en est de même du choix de Stéphane Dumas comme coach-titulaire lors de la manche aller. Une promotion pour cet «interprète» qui a mis à jour ses limites en matière de coaching. Avant que Dame Diouf ne vienne sauver les meubles à Dakar.

L’utilité d’un Manager général
Au vu de tous ces manquements et errements notés, il urge de nommer un vrai Manager général des Equipes nationales masculines et féminines du basket sénégalais. Un poste qui existait et qui était confié à l’ancien international, Boniface Ndong, avant que ce dernier ne démissionne.
Dans le sport de haut niveau, un tel poste est devenu incontournable. Il faudra en définir le profil et trouver l’homme qu’il faut. Au niveau des anciens internationaux, on devrait trouver quelqu’un pouvant remplir parfaitement ce rôle. Et non des «agents» ou proches de la Fédération, loin de faire l’affaire. Le professionnalisme, faut-il le répéter, exige un sérieux pour maximiser ses chances d’une réussite. Mieux encore, la sélection actuelle du Sénégal composée de pensionnaires de la Nba, d’ambassadeur et de leader dans leur club respectif pour certains, mérite plus que ce l’on a vu à Bamako. A la Fédé d’en tirer les leçons…